Jose Cano se défend
L’instructeur José Cano se défend d’être responsable de la piètre qualité de la formation de la République dominicaine assemblée pour affronter les clubs de la Ligue CanAm et il jette le blâme sur les épaules des fonctionnaires diplomatiques!
Du même souffle, au nom de la fédération de baseball de la République dominicaine, il promet une équipe beaucoup plus puissante en 2018. Si évidemment, le commissaire Miles Wolff et ses partenaires acceptent de passer l’éponge!
«Notre objectif était de former une équipe très compétitive, mais pour plusieurs raisons, ça n’a pas fonctionné. Entre autres, les délais dans l’obtention des visas nous ont privés de la participation de plusieurs bons joueurs pour cette série de matchs en sol nord-américain », assure José Cano,
«On s’est donc tournés vers d’autres joueurs qui n’étaient pas prêts (en forme) pour ce niveau de compétition», a-t-il admis le père de Robinson Cano, joueur étoile des Mariners de Seattle, via l’interprète et ancien des Capitales Eddie Lantigua.
«Nous n’avons pas sous-estimé le calibre de jeu de la CanAm, car plusieurs Dominicains ont évolué dans cette ligue au fil des saisons. L’année prochaine, nous serons prêts! Ne soyez pas inquiets, il y a suffisamment de bons joueurs en République pour former une grosse équipe», a assuré Cano.
RESSOURCES SUFFISANTES
À son arrivée au stade Canac, Lantigua se désolait des performances de ses compatriotes et cherchait à comprendre comment une formation aussi anémique (fiche de 1-10 avant le match d’hier) défendait l’honneur national de son pays.
«Même si on dénombre beaucoup de Dominicains au sein des organisations des Ligues majeures, plusieurs joueurs de talent évoluent au sein des ligues indépendantes estivales en République. Chaque saison, des milliers cherchent du travail!
«Mon cousin Robert Lantigua dirige d’ailleurs une équipe là-bas et je suis convaincu qu’il aurait pu former un club plus représentatif!», estime le détenteur de plusieurs records offensifs chez les Capitales.
Les représentants de l’île d’Hispaniola pourraient devoir s’armer de patience puisque la CanAm songerait à inviter des formations européennes durant la saison 2018.
«La ligue regarde d’autres opportunités, comme celles d’inviter la Hollande (4e rang à la Classique mondiale) ou l’Italie, l’autre puissance européenne.»
L’Asie (Japon, Corée du Nord) fait également partie des plans.