Le Journal de Montreal

Wandrille Lefèvre a saisi l’occasion

- DAVE LÉVESQUE

Wandrille Lefèvre a disputé l’ensemble du match en défense centrale, mercredi soir, et il s’est fort bien tiré d’affaire.

Il n’avait pas l’air rouillé même s’il n’avait pas encore aligné 90 minutes en 2017.

«Ça faisait longtemps, c’est la première fois que je commençais un match cette année, c’était un peu inattendu, mais je me tenais prêt de toute manière.»

Peut-être est-ce la fin d’une sorte de purgatoire pour l’arrière de 27 ans qui avait été suspendu pendant quelques jours en avril à la suite de la publicatio­n d’une photo litigieuse sur Instagram.

LES DUELS

Lefèvre admet qu’il avait certaines craintes surtout sur le plan des duels, mais ça s’est bien déroulé pour lui, d’autant qu’il a pu compter sur l’aide de Laurent Ciman.

«J’ai confiance quand je suis avec Laurent. C’est arrivé que je sois agressif et je savais qu’il me couvrait, je ne m’inquiétais même pas.»

Lefèvre n’a jamais caché qu’il aimait côtoyer le Belge sur le terrain parce que les choses sont simples entre eux.

«La communicat­ion et les instincts viennent en français, ce sont des détails, mais sur une fraction de seconde, ça fait toute la différence.»

LE SCHÉMA

La situation aurait pu être plus compliquée pour Lefèvre avec l’implantati­on d’un nouveau système défensif.

«Je ne me suis pas posé la question sur le schéma, a-t-il admis. Je voulais d’abord gérer les duels et qu’on joue à trois ou à quatre, ça ne change pas.»

Il y a tout de même certains ajustement­s à apporter.

«Les tâches ne sont pas les mêmes, il y a un plus grand enjeu dans les duels à un contre un.

«Des fois en transition tu vas te retrouver à trois défenseurs contre deux attaquants et ça peut devenir du un contre un alors tu dois gagner ton duel.»

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