Le Journal de Montreal

Radulov semble parti

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CHICAGO | À moins d’un revirement, tout indique qu’Alexander Radulov n’aura disputé qu’une saison avec le Canadien. À moins aussi qu’aucune autre équipe de la LNH ne soit disposée à exaucer ses demandes.

À en juger par le discours qu’a tenu Marc Bergevin hier, Radulov est parti. Il s’est dit ouvert à la possibilit­é d’échanger les droits de négociatio­ns exclusifs qu’il détient sur lui jusqu’au 30 juin. Ça veut tout dire. Radulov recherche ni plus ni moins le gros lot. Le bonhomme possède un beau talent et il est de commerce agréable, mais l’argent vient au sommet de ses priorités depuis toujours.

Il avait quitté les Predators après deux saisons pour aller faire fortune en Russie. Il avait fait la même chose, il y a cinq ans, après un court passage avec les Predators. Il faut dire qu’il ne s’était pas aidé cette fois-là, alors qu’il avait déconné dans les séries.

UNE ÉQUIPE PRÊTE À PAYER?

Se trouvera-t-il une équipe de la Ligue nationale qui exaucera son désir d’obtenir un contrat à long terme payant? Probableme­nt. Une rumeur veut que Radulov exige une entente de 42 millions pour six ans.

C’est beaucoup d’argent et beaucoup d’années. Le jeu en vaudrait-il la chandelle?

Pas sûr.

FERMÉ COMME UNE HUÎTRE

Pas moyen de faire parler Marc Bergevin quand il est question de possibilit­és d’échanges.

Ainsi, lorsque je lui ai demandé, hier, si le CH pouvait se permettre d’échanger Galchenyuk, il a répondu qu’il ne commentait jamais les dossiers de transactio­ns. Qu’en est-il vraiment? Bergevin est ouvert à toutes discussion­s, mais il ne céderait pas Galchenyuk pour une chanson, m’a-t-on glissé à l’oreille.

Il ne faudrait pas penser non plus que Bergevin échangerai­t nécessaire­ment son premier choix de 2012 en retour d’un défenseur. Comme il l’a dit hier, son équipe a besoin de renfort à toutes les positions.

À suivre…

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