Virginie Dufresne poursuit son parcours
Bien qu’active depuis sa tendre enfance, Virginie Dufresne a découvert le triathlon un peu sur le tard. Peu importe, à 25 ans, elle poursuit actuellement sa préparation en vue de son premier Championnat du monde IRONMAN 70.3, en septembre, aux États-Unis.
«Si j’avais commencé plus jeune et que j’avais été encadrée, on ne sait pas ce qui se serait passé», mentionne-t-elle, sans nécessairement éprouver un quelconque regret.
Pour l’heure, la jeune Dufresne n’entend pas passer chez les pros. Elle savoure tout simplement sa nouvelle passion, de la même manière qu’elle a profité de ses années passées à Sainte-Martine, en Montérégie, à pratiquer le baseball, le basketball, la nage synchronisée, le patinage artistique et la planche à neige.
C’est en se retrouvant en Abitibi, pour des études postsecondaires, qu’elle a découvert davantage la course à pied. Puis, le triathlon s’est imposé au moment de fréquenter l’Université du Québec à Trois-Rivières.
«C’est vraiment une passion et je veux juste transmettre mon amour pour la discipline aux autres», résume-t-elle.
Kinésiologue de formation, «Virg» est récemment déménagée à Mont-Tremblant pour le boulot. À l’emploi d’Aquaclub La Source, elle entraîne aussi les coureurs à la montagne.
Parallèlement, Dufresne connaît maintenant mieux que jamais le parcours qu’elle empruntera, ce dimanche, lors de la course IRONMAN 70.3 de Tremblant. Pour cette épreuve, communément appelée demi-Ironman, les participants doivent boucler 1,9 kilomètre à la nage, 90 km de vélo et 21,1 km à la course à pied.
BATTRE SON CHRONO
En 2016, chez les amateurs, Dufresne avait terminé au premier rang chez les filles dans la catégorie des 18 à 24 ans à Tremblant. Elle avait conclu la course en moins de 4 h 50 min (4:49:57). Pour ce dimanche, si la météo collabore, elle espère descendre sous les 4 h 40.
«Ma force est la course à pied, mais l’an dernier, j’avais quelques ampoules», explique-t-elle.
Dufresne sait qu’elle peut parcourir les 21,1 km en moins de 1 h 35 min, ce qui était son chrono pour la section de course à pied, l’an dernier, à Tremblant. Elle a déjà avalé cette distance en 1:24:18 lors d’un demi-marathon à Montréal.
«Je veux battre ma performance et si je suis sur le podium, tant mieux», indique celle qui se trouve maintenant chez les 25-29 ans.
Que ce soit chez les amateurs ou chez les pros, cet objectif est souvent celui des triathloniens: battre son chrono. Pour la suite, le but demeure de vivre de belles expériences comme ce fameux Championnat du monde prévu à Chattanooga, au Tennessee, le 9 septembre.
Un jour, Dufresne rêve par ailleurs de compléter une épreuve Ironman complète. Et pourquoi ne pas se retrouver à Hawaï pour les prestigieux Mondiaux sur cette distance? C’est en continuant de mettre un pied devant l’autre que «Virg» va y arriver.