Intrigante Mary Higgins-Clark
Experte dans l’art de mener ses intrigues à bon port et de faire passer un excellent moment à ses lecteurs, l’incomparable Mary Higgins Clark leur propose une croisière à bord d’un luxueux paquebot qui tourne au drame dans son nouveau roman, Noir comme la mer.
Dans cette intrigue fascinante, glamour à souhait, empreinte du mystère des pierres précieuses légendaires, Mary Higgins Clark invite tout le monde à bord du Queen Charlotte, un tout nouveau navire luxueux où sont embarqués 100 passagers.
Celia Kilbride, experte en pierres précieuses, s’y trouve pour fuir les médias après l’arrestation de son fiancé. À bord, se trouve aussi Lady Emily Haywood, une richissime octogénaire qui a l’intention de porter un collier d’émeraudes qui, selon la légende, porte malheur à quiconque l’emporte en mer.
INTRIGUE
Après trois jours de navigation, Lady Em est retrouvée sans vie et son collier a disparu. Les soupçons se portent sur son assistante et son représentant légal, invités à bord, de même que sur un avocat. Celia, surveillée de près par l’assassin, aura hâte de retourner à terre. Et pour le pur bonheur de ses lecteurs, on y retrouve aussi Alvirah, un personnage coloré qui apparaît dans de nombreux romans.
Mary Higgins Clark, cette grande dame du suspense au sens de la répartie extraordinaire, s’est bien divertie en écrivant cette intrigue qui se déroule sur cinq journées. «C’est mon éditeur Michael qui a eu cette idée», dit-elle en entrevue. «J’avais l’habitude d’être invitée à bord de bateaux de croisière pour donner des conférences. En échange, j’étais toujours en première classe. Je suis montée à bord du Queen Elizabeth II, du Queen Mary, et des navires de la Holland America Line.»
«Pourquoi ne pas imaginer un navire luxueux, complètement neuf, dont le design est inspiré du Titanic, sur lequel ne se trouveraient que 100 passagers?» poursuit-elle. Cela lui donnait la possibilité d’imaginer une histoire en huis clos.
«Lady Em fait remarquer qu’elle n’a jamais dégusté autant de caviar!» dit Mary, qui s’est inspirée de sa tante Mary Haywood pour créer le personnage. «Ma mère l’a toujours appelée Lady Haywood... c’était un surnom qui n’était pas nécessairement flatteur.»
SUPERSTITIEUSE ?
Le fameux collier de Cléopâtre dont il est question dans le roman est sorti tout droit de l’imagination de la romancière. «J’ai déjà eu une bague sertie d’une émeraude – rien de comparable au collier de Cléopâtre. Et je me suis documentée sur l’histoire de la joaillerie à travers les âges. Le bijoutier de qui mon mari a acheté la bague m’a expliqué que de nombreuses légendes y étaient rattachées, mais j’ai créé la mienne pour l’intrigue. Et je voulais qu’elle soit bonne!»
Mary Higgins Clark n’est pas particulièrement superstitieuse, mais partage cette anecdote. «Il y a plusieurs années, j’étais à un dîner avec une amie lorsqu’une femme qui lisait dans les lignes de la main nous a offert de prédire l’avenir, pour 5 $. Quand elle a regardé ma main, elle s’est exclamée: «Je ne peux pas croire ce que je vois! Vous allez être célèbre dans le monde entier, vous allez faire beaucoup d’argent, vous allez vivre jusqu’à un âge très avancé et vous allez mourir à l’étranger. Les trois premières prédictions se sont réalisées... donc je me demande si je dois voyager à l’étranger ou pas!»
Cet été, elle passera ses vacances sur la côte Est, au New Jersey, et dans son cottage de Cape Cod, mais prévoit aussi faire une croisière aux Bermudes à la mi-juillet. «Je vais donc être à l’étranger... on va bien voir ce qui va se passer!»