Les espoirs québécois ignorés par le Canadien

CHICAGO | Pour la première fois de son histoire, le Canadien a boudé les hockeyeurs du Québec dans un deuxième repêchage consécutif.

Tout le monde s’entendait pour dire que la cuvée de la LHJMQ n’était pas terrible, mais du groupe, il devait certainement y en avoir un suffisamment intéressant pour le Canadien.

«On a tenté d’améliorer notre rang de sélection au deuxième tour, mais personne ne voulait bouger», a mentionné Trevor Timmins, laissant entendre qu’il en aurait profité pour appeler un produit local.

Refusant de dévoiler l’identité des Québécois qu’il avait dans sa mire, l’homme responsable du recrutement chez le Tricolore a esquissé un sourire lorsqu’on lui a suggéré les noms de Maxime Comtois et de Zachary Lauzon.

Timmins aurait-il vraiment jeté son dévolu sur Comtois, un ailier gauche de 6 pi 2 po et 207 lb , ou sur Lauzon, un défenseur gaucher de 6 pi et 164 lb, si Marc Bergevin avait convaincu l’un de ses homologues de transiger?

À la lumière de ce qu’il a déclaré quelques instants plus tard à la dizaine de journalistes près de lui, il est permis d’en douter.

«On était tellement surpris de voir que Josh Brook était encore disponible au 56e rang. D’ailleurs, il y a des équipes qui ont essayé de passer devant nous. Je ne sais pas si c’était dans l’espoir de lui mettre la main dessus, mais j’ai bien l’impression que c’était le cas», a indiqué Timmins au moment de faire le bilan de ses deux journées.

BONNE CHANCE POUR LE CAMP

L’an dernier, Timmins avait servi une autre excuse pour expliquer pourquoi il avait levé le nez sur les joueurs évoluant dans la cour du Canadien. À l’époque, il avait admis avoir Samuel Girard en très haute estime, mais que l’acquisition d’Andrew Shaw, en retour des deux choix de deuxième tour du Canadien, était venue contrecarrer ses plans.

Encore une fois, les hockeyeurs originaires de la Belle Province qui souhaitent un jour porter l’uniforme bleu-blanc-rouge devront espérer recevoir une invitation pour le camp de perfectionnement que l’équipe tiendra du 1er au 6 juillet.

«Il n’y a pas beaucoup de postes disponibles (pour ce camp). Nous aimerions inviter des joueurs qui, on croit, auront une chance de se qualifier pour le camp des recrues et qui pourront éventuellement signer un contrat de la Ligue américaine ou de la ECHL», a expliqué Timmins.

Bref, ils ne devront pas trop se bercer d’illusions.

«Nous sommes très conscients de l’importance du fait francophone. On fait notre possible», a-t-il assuré.

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Athletics d’Oakland ont frappé hier leur tout premier circuit dans le même match, une première dans l’histoire des ligues majeures.