Histoire de jouets
Et si l’avenir des jouets n’était plus de les acheter, mais de les louer ? Une solution alternative et intelligente pour mieux consommer, inspirée de l’économie du partage qui contribue aussi à réduire l’encombrement et à aider l’environnement.
Voilà une idée qui peut séduire plusieurs parents, d’autant plus que certains adeptes ont évalué faire des économies moyennes allant jusqu’à 800 $ par année.
Si vous avez des enfants, vous connaissez la durée de vie moyenne de leur intérêt pour un jouet fraîchement acheté. Elle est souvent très limitée.
Imaginez maintenant que vous pouvez obtenir des centaines de jeux des meilleures marques pour vos enfants. Un catalogue internet où les jeux populaires de construction, les jouets électroniques, les petites voitures, fléchettes et bien plus encore sont accessibles au moyen d’un abonnement mensuel résiliable en tout temps (frais de livraison en sus).
Vous choisissez un jouet ou un jeu parmi les plus récents selon l’âge et le thème et on vous le livre nettoyé et désinfecté.
Une fois que votre enfant a fini de jouer, vous le retournez dans sa boîte déjà affranchie et l’échangez simplement pour un autre. Et si votre rejeton ne veut plus s’en séparer, vous avez toujours une option d’achat à prix escompté.
KIJIJI DES JOUETS
Certaines startups françaises ont tenté l’initiative, mais elles n’ont pas connu le succès escompté, offrant juste les Lego.
Pour sa part, l’entreprise californienne Pley.com semble tirer très bien son épingle du jeu grâce à un catalogue électronique varié et à une approche marketing qui récompense les influenceurs de sa communauté qui recommandent de nouveaux clients.
Au Québec, l’industrie du jouet n’a pas vraiment connu de révolution. On retrouve des joujouthèques souvent gérées par des organismes communautaires locaux, mais pas encore d’ultime destination internet où on peut, d’un seul clic : sélectionner, jouer, retourner et recommencer.