Le Journal de Montreal

Des parents pas toujours au courant

- DOMINIQUE SCALI

Les parents d’élèves ne sont pas toujours informés lorsqu’un problème de bestioles survient dans leur école.

Ce fut le cas à l’école Laurier en avril 2016, quand des parents ont appris le problème de souris dans un article de journal, explique Julie Wagner. « Je sais que des parents n’étaient pas contents. Je crois que si ça se reproduisa­it, l’informatio­n serait communiqué­e plus proactivem­ent », avoue-t-elle avant de rappeler que le problème de souris est maintenant réglé.

PAS CHAQUE FOIS

La CSDM indique que les parents sont généraleme­nt avisés, mais pas chaque fois que l’inspecteur se présente.

« C’est au cas par cas, observe Hélène Bourdages de l’AMDÉS. Est-ce que l’informatio­n est utile ? Est-ce qu’on inquiète des gens ou on leur demande de contribuer à régler le problème ? »

PUNAISES

Mais qu’en est-il lorsqu’il s’agit de punaises de lit, comme ce fut le cas de Maple Grove, une école de Lester B. Pearson à Lachine, où 50 bureaux et chaises ont dû être traités en avril ?

Même en cas de punaises de lit, aviser tous les parents d’une école ne fait pas partie des recommanda­tions systématiq­ues de la Direction de la santé publique (DSP) de Montréal, qui fournit tout de même un modèle de lettre destinée aux parents.

« On ne pense pas que l’école est un lieu de propagatio­n important », les punaises y étant en transit, explique le Dr David Kaiser.

En fait, c’est surtout la famille de l’enfant qui arrive à l’école avec [une bestiole dans ses effets] qui doit être informée, le logement demeurant l’endroit où une infestatio­n a le plus de conséquenc­es, ajoute le Dr Kaiser.

« La DSP est justement en train de mettre au point des outils qui permettron­t aux écoles d’agir comme levier pour aider les familles à régler le problème à la maison », dit-il.

La commission scolaire Lester B. Pearson n’a pas répondu à nos questions.

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