Le temps chaud et sec de retour
Le mois de juin aura été marqué par des averses à répétition, mais le temps chaud et sec devrait être de retour d’ici la fin de la première semaine de juillet, indiquent des météorologues.
Avec près de 135 mm de pluie, le mois de juin aura dépassé de loin la moyenne annuelle de 80 mm, précise le météorologue Gilles Brien.
Le printemps particulièrement pluvieux qui a provoqué les inondations les plus importantes de l’histoire du Québec pourrait être à la source de ce début d’été maussade, explique-t-il.
SOLS GORGÉS D’EAU
« Les sols sont gorgés d’eau, ce qui fait en sorte que la condensation vient créer des nuages plus puissants et surtout plus fréquents, dit M. Brien. Aussitôt que vous avez du soleil, vous fabriquez des nuages et des averses. »
Selon le météorologue d’Environnement Canada Simon Legault, il s’agit toutefois d’un phénomène courant, même si, « globalement », le mois de juin 2017 aura été plus pluvieux que la moyenne.
« Le mois de juin, c’est une lutte entre le chaud et le froid, explique Simon Legault. L’air est brassé par des courants d’air frais qui descendent du Nord québécois, ce qui peut créer des orages. »
Mais « globalement », en juin, les précipitations ont été plus importantes que la moyenne, précise-t-il.
Car ce qui aura marqué le mois de juin, c’est bien la persistance du temps pluvieux et froid.
« Toutes les 48 h à peu près, nous avions droit à des précipitations, c’est vraiment quelque chose de particulier », dit Gilles Brien.
BEAU TEMPS À VENIR
Les prévisions pour la prochaine semaine sont toutefois encourageantes, selon Simon Legault.
« On devrait constater un changement dans l’orientation de la météo au cours des prochains jours », dit-il.
« On ne peut pas vraiment parler d’un début d’été à tout casser, mais ça va se rétablir dans les prochaines semaines », ajoute Simon Legault.
Des températures dans les normales de saison sont attendues pour la première semaine de juillet, soit des maximums de 25 degrés en journée et de 15 degrés en soirée.
« Reste que l’année 2017 va fort probablement rester comme une des plus pluvieuses dans les annales de la météo », plaisante Gilles Brien.