Le Journal de Montreal

Pouliot souhaite relancer sa carrière

- JONATHAN BERNIER

Déçu par la saison de misère qu’il a connue à Edmonton, Benoit Pouliot aura la chance de repartir en neuf à Buffalo. L’attaquant de 31 ans et les Sabres se sont entendus sur les termes d’un contrat d’une saison qui lui rapportera 1,15 M$.

Voilà qui agira comme un léger baume sur la plaie du Franco-Ontarien, dont les deux dernières années de contrat avaient été rachetées, plus tôt cette semaine, par les Oilers.

« Ce fut un moment frustrant, mais je me doutais que ça allait arriver. Les Oilers ont besoin d’argent pour signer de gros noms et moi, j’en faisais trop pour ce que j’ai apporté comme contributi­on », a indiqué Pouliot, qui devait toucher 4 M$ lors de chacune des deux prochaines campagnes.

On peut comprendre Peter Chiarelli, le directeur général de Oilers, d’avoir voulu couper les ponts avec l’ancien joueur du Canadien. Son rendement de 8 buts et 6 passes fut nettement insuffisan­t.

« Ce fut une saison frustrante. Je ne crois pas avoir déjà connu une saison comme celle-là, a reconnu Pouliot, au cours d’une conférence téléphoniq­ue. J’aurai 31 ans (en septembre). Je n’ai plus 23-24 ans, alors je regarde mon arrivée à Buffalo comme l’opportunit­é d’étirer ma carrière. »

DE MCDAVID À EICHEL

La situation des Sabres ne sera pas sans lui rappeler celle des Oilers. L’équipe vient d’effectuer un remaniemen­t complet, tant au niveau de la direction que derrière le banc. Mais surtout, elle mise sur de jeunes joueurs promis à un brillant avenir. Un groupe à la tête duquel se trouve Jack Eichel.

« J’ai joué avec Connor (McDavid), (Ryan) Nugent-Hopkins et (Jordan) Eberle. Ce sont des joueurs remplis de talent. Ça avait bien été avec Connor, a-t-il rappelé. À Buffalo, on retrouve le même genre de joueurs, alors je ne vois pas pourquoi les choses ne se replacerai­ent pas. Si j’arrive en forme, ils me donneront ma chance.

« Il semble leur manquer un morceau à l’aile gauche. Je crois que je peux me tailler une place au sein des trois premiers trios. Je suis rapide, j’applique de la pression sur les défenseurs pour les forcer à commettre des revirement­s. Ça a été difficile l’an dernier, mais je sais que je peux mettre des rondelles dans le filet », a-t-il ajouté.

Et l’adaptation devrait se faire en douceur puisque Pouliot se retrouvera dans un environnem­ent francophon­e avec la présence des Nicolas Deslaurier­s, Jason Pominville et Marco Scandella.

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