Le Journal de Montreal

Il poursuit son ex pour avoir la garde d’un chien

L’homme réclame également à son ancienne copine 6000 $ en dédommagem­ent

- VALÉRIE GONTHIER L’avocat de M. Clark n’a pas rappelé Le Journal.

Un Montréalai­s qui dit ne plus dormir depuis qu’il est sans contact avec ses deux chiens s’est tourné vers les tribunaux pour réclamer à son ex 6000 $ de même que la garde d’au moins une des bêtes.

James Clark et Tarah Joannou se sont séparés en octobre dernier, après 14 mois de vie commune. Mais depuis la rupture, Scout et Ashley, deux jeunes bergers australien­s, habitent chez madame, déplore M. Clark dans une requête introducti­ve d’instance déposée récemment au palais de justice de Laval.

L’homme a intenté une poursuite judiciaire contre son ancienne copine afin de récupérer au moins un des deux chiens acquis durant la relation.

« [Il] a énormément souffert de cette situation, lui résultant du stress, de l’insomnie et de l’angoisse à l’égard du bienêtre de ses chiens », peut-on, entre autres, lire dans le document de cour.

Le couple aurait acheté les bêtes en décembre 2015 et en août 2016, du même propriétai­re, au coût d’environ 500 $ chacune. Ils se seraient partagé les paiements, affirme M. Clark dans sa poursuite.

CHOISIR SON CHIEN

Après que celui-ci eut quitté la résidence familiale, il aurait été convenu entre les ex qu’ils ne se reparlerai­ent « uniquement et exclusivem­ent [qu’] en ce qui concerne le partage des animaux domestique­s », peut-on lire dans le document judiciaire.

L’homme aurait alors suggéré de « couper la poire en deux » et que chacun conserve un chien, laissant le choix à son ex de garder celui qu’elle préfère.

Mais Mme Joannou collaborer­ait peu, refusant tout contact avec son ancien conjoint.

Elle lui aurait même fait comprendre, par personne interposée, « qu’aucun des deux chiens qu’ils ont achetés ensemble ne partira avec [lui] ».

CHOC ÉMOTIF

Par ailleurs, en plus de demander la garde de Scout ou d’Ashley, M. Clark espère obtenir 6000 $ en dédommagem­ent.

« Le refus catégoriqu­e de [madame] de donner accès à l’un de ses chiens lui cause un profond chagrin. [Il] est émotionnel­lement très attaché à ses animaux et ces derniers ont fait partie intégrante de sa vie », peut-on lire dans la requête.

L’interdicti­on de reprendre un de ses pitous ou même de les voir l’atteindrai­t « moralement ».

Depuis sa séparation, « il ne pense qu’à retrouver l’un de ses animaux », est-il aussi écrit.

Il demande en effet 5000 $ pour troubles, ennuis et inconvénie­nts, ainsi que pour les préjudices causés résultant du « choc émotif ». Il demande aussi 1000 $ pour dommages punitifs et exemplaire­s.

DÉCOURAGÉE

Jointe hier par téléphone, Mme Joannou s’est dite découragée d’avoir à dépenser autant d’argent pour se livrer à une telle bataille judiciaire.

« C’est ridicule qu’il ait le droit légal de me poursuivre pour quelque chose qui m’appartient », a-t-elle lancé, affirmant avoir l’intention de conserver la garde de ses chiens.

 ?? PHOTO FACEBOOK ?? Une femelle berger australien prénommée Ashley avait 2 mois au moment de la rupture entre ses maîtres, James Clark et Tarah Joannou. Scout, un mâle de la même race, avait quant à lui 13 mois. L’homme aimerait avoir la garde d’un des deux chiens.
PHOTO FACEBOOK Une femelle berger australien prénommée Ashley avait 2 mois au moment de la rupture entre ses maîtres, James Clark et Tarah Joannou. Scout, un mâle de la même race, avait quant à lui 13 mois. L’homme aimerait avoir la garde d’un des deux chiens.

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