Divines ILLUSIONS
Curieux mélange de danse, de théâtre, de magie et d’humour, Rêveurs définitifs multiplie les disciplines pour créer un spectacle unique et différent, mais surtout divertissant et véritablement impressionnant.
Danse lascive
Parmi les moments forts de la soirée, on ne peut passer sous silence ceux où Ingrid Estarque, somptueuse danseuse, défie les lois de la gravité avec ses chorégraphies où elle plane littéralement en apesanteur. D’autres numéros, toutefois, nous ont semblé beaucoup trop longs, notamment celui du jongleur, présenté en deux actes alors qu’un seul aurait suffi.
Manque de fluidité
Les numéros, aussi somptueux et poétiques soient-ils, sont toutefois présentés dans un enchaînement qui manque cruellement de fluidité. Chaque tableau est malheureusement séparé de manière bancale par une pause, silencieuse, au cours de laquelle la salle est plongée dans la pénombre. Une meilleure homogénéité aurait davantage servi à l’ensemble de la soirée.
Musique live
La trame musicale de la soirée, entièrement revue par Patrick Watson pour l’aventure québécoise des Rêveurs
définitifs, est livrée live par le chanteur et musicien sur scène, accompagné de la pianiste Isabelle Mathieu. En l’absence de décor, ses rythmes suffisent amplement à créer des univers forts, distincts et franchement envoûtants.
Humour et magie
Outre les numéros d’une grande poésie, l’humour est un élément important du succès de Rêveurs définitifs. À ce chapitre, saluons Éric Antoine et Yann Frisch, qui ont réussi à transformer un simple numéro de cartes en un segment absolument hilarant servi en guise d’entracte.