La Cage enregistre ses meilleurs résultats en trois ans
AGENCE QMI | Le repositionnement amorcé ces dernières années par La Cage – Brasserie sportive (autrefois La Cage aux sports) commence à porter ses fruits, puisque le Groupe Sportscene a enregistré au troisième trimestre ses meilleurs résultats en trois ans.
L’entreprise basée à Boucherville, près de Montréal, a indiqué hier que « cette période a été marquée par une solide croissance des ventes », lesquelles ont bondi de 18,5 % par rapport à la même période en 2016.
Pour le trimestre clos le 28 mai, les ventes totales de La Cage, qu’il s’agisse des restaurants corporatifs, franchisés ou détenus en partenariat, se sont chiffrées à 32,5 millions $.
REVENUS EN HAUSSE
Sportscene précise que la fermeture de quatre établissements du réseau, qui compte maintenant 45 restaurants, n’a pas fait reculer les ventes, au contraire.
Les revenus au troisième trimestre ont aussi affiché la même courbe vers le haut, en hausse de 30,8 % par rapport au trimestre correspondant de 2016, à 26 millions $.
Le bénéfice net de 900 000 $ ou 0,21 $ par action se compare avantageusement à la perte de 300 000 $ (0,08 $ par action) enregistrée au trimestre correspondant de 2016.
« STRATÉGIE AUDACIEUSE »
« Au cours des dernières années, nous avons implanté une stratégie audacieuse qui nous confère aujourd’hui une longueur d’avance dans notre créneau de marché », a dit hier le président et chef de la direction de Sportscene, Jean Bédard.
Après trois trimestres, les ventes du réseau s’élèvent à 90,4 millions $, soit 12,7 % de plus que l’an dernier après 39 semaines d’activités. Les revenus atteignent pour leur part 70,1 millions $. Le bénéfice net cumulatif est de 1,5 million $ ou 0,36 $ par action, comparativement à une perte de 200 000 $ ou 0,04 $ par action à pareille date l’an dernier.
La direction de Sportscene a expliqué par communiqué que ces résultats sont dus à la hausse des ventes moyennes par Cage et aux « mesures adoptées pour hausser la valeur offerte à la clientèle tout en optimisant les coûts d’exploitation ».