Le Journal de Montreal

Peter Polansky encouragé par ses derniers résultats

La raquette ontarienne a vaincu Brayden Schnur en trois manches hier soir

- Roby St-Gelais RStgelaisJ­DQ roby.st-gelais@quebecorme­dia.com 418.683.1573 2277

WINNIPEG | Depuis le début du Challenger de Winnipeg, l’Ontarien Peter Polansky fait le plein de confiance et a poursuivi dans cette veine, hier soir, en quart de finale.

Le vétéran de 29 ans a eu besoin de tout son petit change pour venir à bout de son compatriot­e Brayden Schnur en trois manches de 6-3, 6-7 (6) et 7-6 (2), dans une véritable guerre au service.

Après avoir échappé deux balles de match plus tôt dans la rencontre, le tennisman a éliminé son adversaire, de sept ans son cadet, dès sa première occasion au bris d’égalité de la manche décisive. Polansky a inscrit 12 as contre 11 pour Schnur, tombeur au tour initial de Filip Peliwo.

« Ce n’était pas évident parce que Brandon est un gros serveur, a reconnu le troisième joueur canadien le plus en vue sur le globe, qui pointe au 127e rang. Il jouait de façon très agressive et ça lui a permis d’empocher la deuxième manche.

Ce fut la même chose en troisième manche, où j’ai eu des chances d’en finir et je ne l’ai pas fait. Chaque fois, il est revenu. Cela dit, je suis resté concentré et j’ai été capable de gagner, alors je suis bien heureux. »

SAISON EN DENTS DE SCIE

Polansky est franc quand il est question de ses résultats globaux depuis le début de la présente saison. « Non, ce n’est pas vraiment une bonne saison, je dirais que c’est une saison inférieure à la moyenne. »

Après un début qui semblait prometteur, le résident de Thornhill a éprouvé des ennuis à coller les victoires, si bien qu’il a connu une séquence de sept défaites d’affilée en lever de rideau des tournois auxquels il prenait part. En plus d’être surpris dès le deuxième tour à Drummondvi­lle par le talentueux Félix Auger-Aliassime, en mars. Avant Winnipeg, il était toutefois passé près d’obtenir sa place dans le tableau principal de Wimbledon, s’inclinant en cinq manches de la dernière ronde des qualificat­ions.

« [Mes performanc­es à] Wimbledon m’ont donné de la confiance et j’essaie de rester concentré sur le présent, sans trop penser au futur, a ajouté Polansky, estimant s’être mis peut-être trop de pression pour fracasser le top 100. J’ai trois victoires de suite maintenant cette semaine, je vais chercher à bâtir là-dessus. »

LA FAVORITE AVANCE

Du côté féminin, la favorite Nicole Gibbs a poursuivi sa route non sans peine, écartant la Française Jessica Ponchet 7-5, 6-1 et 6-3 pour atteindre les demi-finales. L’Américaine arrive au 117e échelon mondial, alors que Ponchet, pour qui il s’agit d’un premier séjour au Canada, devrait retourner dans le top 400 dans les prochains jours.

À 20 ans, Ponchet a décidé de passer une partie de l’été au pays afin d’améliorer son jeu sur surface dure. « En France ou en Espagne, ce n’est que sur terre battue. Je suis venue pour mon jeu », a relaté la jeune femme qui sera à l’oeuvre à Gatineau la semaine prochaine et à Granby lors de la suivante.

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PHOTO ROBY ST-GELAIS Peter Polanksy (à droite) a mis fin aux hostilités après 2 h 16 min de jeu sur le court central, hier. C’était la première fois qu’il se mesurait à Brayden Schnur.
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