Le Journal de Montreal

La pluie nous fait dépenser

Le temps maussade comme celui des derniers mois incite à compenser, selon les études

- GILLES BRIEN

Alors que l’été semble s’installer enfin pour de bon, les retombées du mauvais temps des derniers mois devraient pousser les gens à chercher davantage à se faire plaisir, disent les recherches. À la veille des vacances de la constructi­on, Le Journal a fouillé la question.

De l’achat d’un parapluie à une décapotabl­e, en passant par la vente de soupe, de bière et d’électricit­é, une grande part de l’économie subit les contrecoup­s de la météo. Les habitudes de consommati­on changent avec le mercure et les saisons, révèlent des recherches.

C’est dans la consommati­on au quotidien que les impacts de la météo sont les plus visibles.

UN PRINTEMPS MOCHE

Prenez le printemps pluvieux de cette année. Quand le printemps est moche, on remarque un certain effet de rattrapage dans la consommati­on dans les mois suivants. Comme si les gens cherchaien­t à compenser. Cet effet est très fort au Québec.

« Les gens se précipiten­t sur des forfaits voyages dans les jours qui suivent les grands froids », explique Jean Collette, président de l’Associatio­n des agents de voyages du Québec.

« La dernière saison a été l’une des meilleures depuis plusieurs années », dit-il. Et comme par hasard, l’hiver a été marqué par des records de neige et de verglas.

Le tourisme, l’énergie, la restaurati­on, l’agroalimen­taire. Tous les secteurs de l’économie sont touchés par la météo. Le prix du café a doublé ? Ne cherchez pas le coupable. C’est souvent la météo. Comment votre façon de dépenser est influencée par la températur­e ?

Coup d’oeil sur l’économie comporteme­ntale, un nouveau champ d’études en train de faire sa place au soleil.

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