Juste pour rire C’est parti !
Court spectacle composé d’extraits du one-man-show de Mario Tessier
Mario Tessier a ouvert les festivités extérieures du 35e festival Juste pour rire, hier soir, avec un court spectacle composé d’extraits de son one-man-show, Seul comme un grand, avec lequel il est actuellement en tournée.
Il a commencé par parler de son père (« Le Donald Trump de Saint-Athanase ») qui aimait faire « des tours de machines », à une époque où il n’y avait pas de bebelles pour occuper les enfants, et qui a offert à sa femme un camping, sans son consentement. Il a ensuite raconté son expérience du parc Belmont. « Ça ressemblait à La Ronde, mais avec des manèges qui tenaient par la rouille et l’espoir... beaucoup d’espoir. »
PHYSIQUE « PAS FINI »
Il a ensuite parlé de son hyperactivité non diagnostiquée lorsqu’il est arrivé au secondaire à LaSalle, où il a aussi découvert son attirance pour les filles. Malheureusement, son physique « pas fini » ne lui permettait pas d’avoir beaucoup de succès auprès de la gent féminine.
Il a aussi évoqué sa moustache molle des années 1980 et le moment où il a rencontré son ami, José Gaudet, avant d’évoquer ses difficiles années de cégep.
Revêtant son ancien uniforme des Forces armées canadiennes, il a raconté son expérience militaire, depuis son engagement sur un coup de tête, jusqu’à ce qu’il commence les Grandes Gueules à la radio.
Il a finalement terminé sa prestation en racontant son aventure rocambolesque de karaoké sur un bateau de croisière, un numéro qui lui a permis d’assouvir sa passion de chanter.
En 45 minutes, Mario Tessier a fait un survol de sa vie palpitante. Un bel aperçu de son one-manshow, même si voir un spectacle de stand-up au milieu des activités extérieures (et sonores) du site n’est vraiment pas le meilleur endroit.
DÉFILÉ SPECTACULAIRE
En fin de soirée, la compagnie espagnole Xarxa Teatre a investi la place des festivals avec son spectacle pyrotechnique, « Veles e vents » (Voiles et vents, en espagnol).
À partir de quelques éléments de décors, ils construisent un énorme navire qui va voguer sur une mer changeante. Les six personnages s’affairent dans tous les sens pour donner vie à une épopée spectaculaire.
On ne saisit pas forcément toujours la trame narrative de ce que l’on voit, mais on reste ébahi devant les tableaux et les effets spéciaux qui se succèdent.