Le Journal de Montreal

Souffrance de père

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.desChatele­ts@queBeCorme­dia.Com

J’ai besoin d’aide, et comme certains de mes amis vous lisent, ils m’ont conseillé de m’adresser à vous pour me sortir de mon impasse. D’ailleurs ces amis m’ont aidé à être le plus clair possible dans la descriptio­n de ma situation. Je suis né à l’étranger. Ma couleur et ma religion me rendant facile à identifier. Je ne vous dirai donc rien à ce sujet, si ce n’est que cela me complique la vie.

J’ai connu ma conjointe par Internet. C’est elle qui m’avait incité à venir m’établir ici, vu que dans le domaine où je travaille, les emplois étaient nombreux et qu’elle ne souhaitait pas venir vivre dans mon pays. Je suis arrivé ici il y a cinq ans et j’ai vite trouvé du travail dans mon domaine, où heureuseme­nt je suis apprécié à ma juste valeur.

Ma compagne et moi avons mis six mois avant de cohabiter ensemble, parce que ses parents ne m’ont jamais vraiment accepté.

Puis elle est tombée enceinte et nous en étions très heureux car on voulait fonder une famille. Mais c’est à partir de là que les choses se sont dégradées. J’ai voulu l’épouser pour régularise­r les choses comme ça se fait dans mon pays, mais pressée par ses parents de n’en rien faire, elle a laissé aller les choses.

C’est là que j’aurais dû me débattre un peu plus. Mais comme je ne voulais pas faire de vagues puisque j’espérais encore que ses parents, une fois l’enfant au monde, finiraient par m’accepter dans le clan, je n’ai rien fait. Ce fut là mon erreur.

Un mois avant la naissance du petit, alors qu’on avait une énième dispute à ce propos, elle a appelé la police sous prétexte que je criais trop fort et qu’elle avait peur pour elle et son enfant. Ils sont débarqués chez-nous et ont bien vu que je ne l’avais en rien molestée. Mais comme les beauxparen­ts ont rappliqué pendant ces évènements à l’appel de ma conjointe, ils ont exigés que les policiers m’obligent à sortir de la maison sous prétexte que j’étais un homme violent.

Et voilà que mon fils est né il y a un an, que je ne l’ai jamais vu, et que je ne suis même pas inscrit comme père sur son acte de naissance. Depuis je me débats pour obtenir un droit de visite. Mon ex-copine s’y objecte systématiq­uement. Heureuseme­nt que j’ai quelques amis qui me soutiennen­t parce que je ne sais pas comment je pourrais passer au travers.

Personne de ma famille ne peut m’aider et mon ex-conjointe me met des bâtons dans les roues dès que je réussis, grâce aux avocats consultés, à ouvrir une porte pour me faire entendre. De sorte qu’au final, je ne sais plus quoi faire. Je vous envoie donc ce SOS dans l’espoir de m’en sortir, ou à tout le moins de pouvoir connaître mon enfant.

Un homme désespéré

Je 2 trouve 2 un 2 peu 2 étonnant 2 que 2 vos 2 avocats 2 n’ aient 2 pas 2 réussis 2 à 2 faire 2 valoir 2 vos 2 droits .2 Mais 2 je 2 dois 2 aussi 2 reconnaîtr­e 2 que 2 la 2 descriptio­n 2 que 2 vous 2 faites 2 de 2 votre 2 situation 2 ressemble 2 à 2 certaines 2 autres 2 qui 2 se 2 sont 2 avéré es 2 difficiles 2 à 2 régler 2 pour 2 d’ autres 2 hommes 2 coincés 2 dans 2 de 2 semblables 2 imbroglios.

Mais si vous ne me cachez rien sur votre cas et qu’ il est tel que décrit , il existe un organisme qui pourrait vous sortir du pétrin Il s’ agit de « L’ Action des nouvelles conjointes et con joints du Québec » qui s’ est spécialisé dans les cas de séparation difficile et de bataille pour la garde

des enfants . On la joint grâce à la ligne sans frais (1-877) 847-3176 ou encore à ancq1999@videotron.ca Je vous souhaite la meilleure 2 des 2 chances.

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