Le Journal de Montreal

Un accident qui aurait pu lui coûter la vie

Un bateau a récemment atterri sur le cockpit de l’embarcatio­n d’Éric Langevin

- CARL VAILLANCOU­RT

VALLEYFIEL­D | Un homme de 47 ans est passé près de vivre sa dernière course il y a deux semaines, lorsqu’un bateau a atterri sur le cockpit de son embarcatio­n.

Éric Langevin a vécu un moment stressant lors de l’épreuve de Brockville, en Ontario, alors qu’un gouvernail a défoncé son cockpit durant la compétitio­n.

« Je ne savais pas trop ce qui se passait, j’ai comme perdu la notion d’où j’étais, mais je suis resté calme», a raconté le pilote en série Grand Prix, la meilleure catégorie d’hydroplane­s au Québec.

Une pilote de Series 2500 a avoué avoir eu peur que le pilote ait été tué dans l’accident.

« Si le gouvernail avait touché son casque, il serait passé à travers, j’en suis certaine, il a été chanceux et c’est tant mieux», a dit Stéphanie Leduc.

Les dommages étaient si importants que le père de famille a passé ses deux semaines de vacances a consacrer une dizaine d’heures par jour pour pouvoir participer aux Régates de Valleyfiel­d, ce qu’il a finalement réussi.

«J’ai eu des journées de 15 heures de travail sur le bateau, disons que je voulais vraiment courir à Valleyfiel­d, c’est un événement spécial», a ajouté l’homme qui était présent lors des 48 dernières éditions, il n’avait que quatre mois lors de son premier événement de la sorte.

UN WEEK-END À L’EAU

La températur­e a forcé l’arrêt des qualificat­ions dès midi vendredi, mais, pour Éric Langevin, un bris du moteur l’a contraint à regarder les épreuves d’hier et d’aujourd’hui depuis la berge.

« Il ne démarrait plus, je ne connais pas encore l’origine du problème, je vais devoir jeter un coup d’oeil dimanche en arrivant à la maison», a expliqué celui qui exerce le métier d’ingénieur mécanique.

Toutefois, il espère que ce sera un bris mineur qui soit réparable puisque l’achat d’un nouveau moteur coûte environ 82 000 $.

« Je ne fais que quatre courses cette année en raison des coûts, qui sont astronomiq­ues. Si tu comptes qu’on ne touche que 2000 $ par course, il faut qu’il n’y ait aucun bris, ce qui est impossible quand tu pousses pour gagner, a renchéri Éric Langevin. Un hydroplane en formule Grand Prix peut coûter entre 250 000 $ et 400 000 $.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada