Il offre 150 000 $ à qui lui ramènera ses bijoux
QUÉBEC | Un homme d’affaires de la région de Québec offre une récompense de 150 000 $ après s’être fait voler des bijoux et des pièces de collection d’une valeur qu’il estime « à au moins un demi-million de dollars ».
« J’ai des sueurs froides, je suis en colère, je suis déçu, je ne dors plus, je n’arrive plus à travailler, je ne comprends rien, je suis en train de devenir fou ! » confie Philippe Beshro.
En fin d’après-midi jeudi dernier, il a reçu un appel de sa conjointe qui, paniquée, l’informait que leur condo avait été cambriolé.
« Tout était viré à l’envers. Les coussins du divan, les vêtements, c’était le bordel », indique M. Beshro. « [...] Ils ont ramassé du vieil argent que je collectionnais, des bijoux, mon passeport et sont partis avec mon coffre fort », s’indigne l’homme d’affaires.
DEMI-MILLION DE DOLLARS
« Ça pèse 200 livres. Il était vissé dans le béton. Ils n’ont même pas brisé le plancher, même pas brisé le béton. La bolt n’est pas coupée ni brisée. Comment ils ont fait cela ? Je ne comprends pas », s’interroge celui qui a porté plainte à la police.
Il estime la valeur des bijoux, des pièces de collection et de l’argent dérobés à « un demi-million de dollars » et a fait paraître une annonce dans un quotidien de Québec où il promet 150 000 $ à celui qui fournira à la police de l’information permettant de retrouver ses biens et les malfaiteurs.
« J’avais une montre Longines 5 étoiles, la seule au monde, faite à la main par un Cubain. Une Rolex, des diamants, un 100 $ qui doit dater de 100 ans avec la photo de George VI dessus », énumère notamment M. Beshro en exhibant des photos.
« Ils ne l’emporteront pas dans leur tombe. Je ne comprends pas comment ils ont fait pour sortir d’ici avec un coffre fort, descendre dans l’ascenseur six étages, et que personne n’ait rien vu ni rien entendu ! » s’insurge-t-il en déplorant que l’établissement soit dépourvu de caméras de sécurité.
Depuis la parution de l’annonce de M. Beshro, le SPVQ serait inondé d’appels.
Son porte-parole David Poitras confirme qu’un « dossier de vol a été ouvert » à la suite de la plainte de M. Beshro et qu’une enquête est en cours, mais ne peut confirmer ou infirmer si le vol s’est bel et bien déroulé ni la valeur des objets dérobés.