L’A-25 reste fermée pour les vacances de la construction
Les travaux entamés en avril devaient se terminer cette semaine
Les habitants de Lanaudière et les vacanciers qui empruntent l’autoroute 25 devront encore prendre leur mal en patience, car la réouverture de la voie rapide pourrait encore être reportée.
Fermée dans les deux sens depuis avril en raison d’un affaissement en bordure de chaussée, à la hauteur de Saint-Rochde-l’Achigan, l’autoroute 25 ne devrait pas rouvrir lundi prochain comme prévu.
« C’est une mauvaise nouvelle, mais je ne peux pas dire que je suis surprise parce que je vois bien qu’il reste du travail », dit la préfète de la MRC de Montcalm, Danielle H. Allard, qui n’était pas au courant d’un éventuel retard dans l’échéancier des travaux.
Il n’a pas été possible hier de connaître la nouvelle date prévue de réouverture de l’autoroute, mais Le Journal a appris que les travailleurs seraient à pied d’oeuvre sur le chantier durant les vacances de la construction, qui débutent justement lundi.
RETARDS EN SÉRIE
Les retards s’accumulent depuis avril. Au départ, les travaux, qui ne comprenaient que le rebouchage du trou de neuf mètres de profondeur et la reconstruction d’un ponceau, devaient durer quelques semaines tout au plus.
Puis, après des études plus poussées de la nature des sols, la fermeture de l’autoroute 25 a été prolongée jusqu’à la Saint-Jean-Baptiste.
Ensuite, la grève de la construction en mai ainsi que les pluies du printemps qui ont rendu le sol argileux impraticable ont repoussé la fin du chantier à la troisième semaine de juillet. Mais voilà que le ministère des Transports (MTQ) convie ce matin les médias pour un « briefing technique » portant sur l’échéancier des travaux. Selon nos informations, le chantier ne sera pas terminé cette semaine et la réouverture n’aura pas lieu lundi.
ÉLUS PAS INFORMÉS
Joints hier, des élus de la région n’étaient toujours pas informés qu’il y aurait un nouvel échéancier. Ils devraient en discuter seulement demain dans le cadre de leur réunion téléphonique hebdomadaire avec le MTQ.
« On nous dit que les travailleurs sont là jour et nuit, mais là, il faut qu’on en finisse, lâche Mme Allard. La circulation est dense sur toutes nos routes, c’est dangereux. Et puis, les Montréalais n’osent plus passer leur dimanche soir au chalet de peur d’être pris dans le trafic le lundi matin en allant au travail. »
Le coût des travaux a lui aussi changé avec le temps. D’abord annoncé à 2,8 millions $, il doublera, au mieux, selon les chiffres avancés par le MTQ le mois dernier.