Le Journal de Montreal

Médication ajustée pour un accusé de meurtres

On reproche à l’homme de 22 ans d’avoir tué deux personnes et tenté d’en tuer deux autres

- CLAUDIA BERTHIAUME

En raison de son instabilit­é en prison, les autorités ont augmenté la dose d’antipsycho­tiques du jeune homme accusé de s’être livré à une virée meurtrière, à Montréal, en décembre dernier.

C’est ce que l’avocat de Frédérick Gingras a dit à la cour, hier.

Le jeune homme fait face à deux chefs de meurtres prémédités à l’endroit de James Jardin et Chantal Cyr. Il est aussi accusé de deux tentatives de meurtre.

Gingras, qui est atteint de schizophré­nie, a été jugé apte à subir son procès en décembre dernier.

L’enquête préliminai­re de l’homme de 22 ans devait initialeme­nt se dérouler hier et aujourd’hui, au palais de justice de Montréal. Cette étape vise à déterminer si la preuve de la Couronne est suffisante pour tenir un procès.

Or, la procédure a été reportée en novembre prochain, « en raison de l’état mental » de Frédérick Gingras.

Me Kaven Morasse a indiqué à la juge Mélanie Hébert que la dose d’antipsycho­tiques de son client avait été augmentée récemment en raison d’une période d’instabilit­é en détention.

SUIVI SERRÉ

L’accusé fera l’objet d’un suivi serré pendant les prochaines semaines pour voir si la nouvelle médication porte ses fruits.

Dans ces circonstan­ces, Me Catherine Perreault, de la Couronne, a consenti au report de l’audience.

Des proches de l’accusé et des victimes s’étaient tout de même déplacés au palais de justice de Montréal hier.

Le 5 décembre dernier, Gingras aurait d’abord tué son ami James Jardin dans un appartemen­t de Montréal-Est. Il aurait ensuite abattu Chantal Cyr, une mère de 49 ans, après lui avoir volé sa voiture pour prendre la fuite.

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FRÉDÉRICK GINGRAS Accusé

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