Montréal est en bonne santé
Le Panorama des régions 2017 dresse un portrait flatteur de la métropole
AGENCE QMI | La région de Montréal semble être en bonne santé, selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) publiée hier.
Elle a enregistré en 2015 une croissance de 4,2 % de son produit intérieur brut (PIB), l’emploi y augmente de façon significative depuis 10 ans, et elle détient la plus faible proportion de personnes ayant un problème de santé chronique.
C’est ce qui ressort du Panorama des régions du Québec, édition 2017 de l’ISQ qui dresse toutefois un portrait moins flatteur pour l’Outaouais.
Cette région voit son PIB augmenter moins rapidement que la moyenne québécoise, le revenu disponible par habitant y progresse plus lentement et le taux de familles à faible revenu est l’un des plus élevés.
Pour sa part, la région de Québec se démarque pour être l’endroit où le revenu disponible par habitant était le plus élevé en 2015 et où le taux de chômage était le plus faible.
D’autres régions réussissent à tirer leur épingle du jeu, malgré une conjoncture difficile. C’est le cas de la Gaspésie– Îles-de-la-Madeleine, qui a connu une hausse de 4 % de son PIB en 2015, malgré un taux de chômage très élevé (14,4 %).
La région s’est également bien classée en ce qui concerne l’augmentation de la valeur foncière des résidences unifamiliales, soit quatrième sur 17 régions.
POUVOIR D’ACHAT MOINS GRAND
Autre constat de l’ISQ, la croissance du pouvoir d’achat des Québécois a ralenti entre 2011 et 2015, comparativement à la fin de la décennie 2000.
Entre 2011 et 2015, le pouvoir d’achat des Québécois s’est accru à un rythme annuel moyen de 1,1 %.
Il s’agit toutefois d’une croissance deux fois plus lente qu’entre 2006 et 2010. Le revenu disponible avait alors progressé, en termes réels, de 2,3 % en moyenne par an.
REVENU ET IMPÔT
L’ISQ explique cette diminution de la croissance par une augmentation plus faible du revenu mixte net et des transferts gouvernementaux, ainsi que par une hausse plus rapide de l’impôt sur le revenu et des cotisations payées à un régime de retraite à prestations et à cotisations déterminées.
Malgré cette tendance à l’échelle provinciale, la région de Chaudière-Appalaches a connu une hausse annuelle moyenne de son revenu disponible de 3,7 % entre 2011 et 2015, ce qui en fait la championne québécoise à ce sujet.