Le Journal de Montreal

MAJESTUEUX

Les 156 golfeurs sont confrontés à un défi intéressan­t sur les allées du Royal Birkdale

- fdavid.rouleau @quebecorme­dia.com

SOUTHPORT, Angleterre | Le Royal Birkdale s’inscrit parmi les parcours les plus appréciés de la rotation de l’Omnium britanniqu­e.

Pour la 10e fois de l’histoire, le championna­t national est disputé sur les allées du club de golf situé à Southport, en bordure de la mer d’Irlande, à 30 km au nord de la ville portuaire de Liverpool.

« Pour être honnête, le charme de cet endroit est vraiment le parcours. Je l’adore. Ce links est le test le plus équitable dans les parcours où nous jouons. Il récompense les bons coups », a justifié le Britanniqu­e Justin Rose.

À 7156 verges, ce parcours de type links offre un défi plus qu’intéressan­t aux 156 golfeurs. Les allées sont étroites et truffées de profondes fosses de sable typiques des terrains britanniqu­es. Selon les participan­ts, les verts ne recèlent aucun grand secret, si ce n’est de s’adapter à leur vitesse.

« C’est un parcours très difficile, mais c’est un test équitable, a émis Jordan Spieth après ses rondes d’entraîneme­nt. C’est un grand défi sur les tertres de départ. Si tu réussis à bien te tirer d’affaire en étant précis au départ et jusqu’aux verts en visant le centre, c’est l’idéal. Les verts ne sont pas si compliqués. Il n’y en a que quelques-uns qui ont de bonnes dénivellat­ions. Il faut donc contrôler la balle depuis les tertres dans des vents de travers pour avoir ensuite l’opportunit­é d’atteindre le centre des verts. »

« C’est un parcours fantastiqu­e. Je le classe dans le top 3 de la rotation de l’Omnium, a renchéri Rory McIlroy. Il teste tous les aspects du jeu. Il faut bien frapper des départs et jouer avec intelligen­ce. »

DANS L’ALLÉE SVP !

Les officiels ont encore aménagé le parcours afin de récompense­r les bons coups. À certains endroits, même si un coup de départ rate l’allée de peu, les golfeurs ne devraient pas être pénalisés outre mesure. Le second coup sera exécutable dans des conditions favorables. « Le plus près on se situe de l’allée, le plus de chances on a d’atteindre le vert en coups réglementa­ires », a noté Spieth après avoir accompli ses devoirs.

Les fosses de sable sont également placées à des endroits stratégiqu­es exigeant planificat­ion et précision. Ainsi, les choix de clubs sont nombreux depuis les tertres, mais les vents peuvent tout chambouler. C’est d’ailleurs pourquoi plusieurs golfeurs opteront pour des fers au départ.

À normale 70, Birkdale ne compte que deux normales cinq qui se situent dans la dernière ligne droite du retour. Le trou le plus difficile est sans équivoque le sixième fanion. Cette normale quatre de 499 verges faisant un crochet vers la droite est jonchée de fosses autant sur le coup de départ qu’à l’approche du vert. En 2008, les golfeurs avaient affiché une moyenne de 4,77 coups, ce qui en faisait la deuxième normale quatre la plus difficile depuis 1982.

Les normales cinq du retour offrent une opportunit­é d’attaque. Il faut par contre faire gaffe au 15e fanion. En 2008, les oiselets avaient été aussi nombreux que les bogueys. Le 17e trou, une normale cinq de 567 verges sera le théâtre de plusieurs aigles. Il s’en est inscrit 17 en 2008 et 101 en quatre évènements depuis 1983.

« Ce parcours dicte la manière de le jouer. C’est l’un de ceux qui te donnent d’excellente­s chances de gagner en jouant 68 ou 69, a expliqué McIlroy. Il y a très peu d’endroits évidents où faire des oiselets. Il faut vraiment bien jouer pour réaliser un bon score. »

En 2008, Padraig Harrington l’avait emporté avec une fiche finale de 283 coups (+3). En 1998, Mark O’Meara avait joué la normale alors qu’en 1991, Ian Baker-Finch avait retranché huit coups.

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PHOTO AFP Les verts du Royal Birkdale ne recèlent aucun grand secret, si ce n’est que de s’adapter à leur vitesse.

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