Le Journal de Montreal

Usain Bolt et ses dauphins se donnent rendezvous à Monaco

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MONACO | (AFP) Monaco propose un casting princier ce soir avec Usain Bolt, la légende du sprint au terminus d’une carrière unique, et le Sud-Africain Wayde Van Niekerk, peut-être son héritier comme figure de proue de l’athlétisme.

Le stade Louis-II, terrasse sur la Méditerran­ée, constitue le décor parfait pour cette super production de la onzième étape de la Ligue de diamant.

Quand Bolt, octuple champion olympique, quasiment imbattable depuis 2008, s’agenouille­ra au départ du 100 m, le soleil aura depuis peu disparu derrière le Rocher. Tout un symbole.

TOURNÉE D’ADIEU

Le recordman du monde des 100 (9.58) et 200 m (19.19), démiurge de son sport, est aussi un homme perméable à l’émotion, «forcément présente quand c’est le dernier meeting». Pourtant, « c’est avant tout du plaisir » qu’il veut se procurer et offrir au public de Monaco, où il ne s’était produit qu’une fois en piste, en 2011.

Car, depuis qu’il brille au firmament, Bolt est venu régulièrem­ent en Principaut­é, six fois à la fin de l’automne pour récolter en smoking le trophée de meilleur athlète de l’année.

Mais, foin de nostalgie, l’homme le plus rapide de la planète devra faire ses preuves à Louis-II.

Pour briguer un dernier titre aux Mondiaux de Londres (du 4 au 13 août 2017) sur 100 m, Bolt doit changer de vitesse et faire oublier ses prestation­s médiocres sur la ligne droite, d’abord chez lui à Kingston (10.03), le 10 juin, puis à Ostrava (10.06), en République tchèque, le 28 juin, les deux premières stations de sa tournée d’adieux.

TEST

En ces deux occasions, le roi avait affronté des faire-valoir. À Monaco, il pourra étalonner ses progrès face au Sud-Africain Akani Simbine et à l’Américain Christophe­r Belcher, des athlètes qui valent moins de 10 secondes.

« Je me sens nettement mieux qu’en juin. Après Ostrava, je me suis bien entraîné ces deux dernières semaines en Allemagne. On a bien travaillé avec le coach (Glen Mills) et ça m’a permis d’exécuter des choses intéressan­tes sur le plan technique », a assuré mercredi le Jamaïquain, pour qui « tout va quand (mon) dos va ».

Van Niekerk, lui, a frappé fort d’entrée, le 6 juillet à Lausanne. Pour son premier 400 m de la saison, le champion du Cap a signé 43 sec 62/100e, à 59/100e du record du monde qu’il avait établi en finale des Jeux de Rio.

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