Le Journal de Montreal

La démolition d’un bâtiment traîne en longueur

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AGENCE QMI | Huit mois après l’incendie qui a rasé l’édifice Robillard, à Montréal, le chantier n’a pas avancé et des toiles entourent encore les lieux.

Mais ces protection­s pourraient bientôt disparaîtr­e, car l’entreprene­ur en démolition n’arrive pas à se faire payer par le propriétai­re, qui est en Chine.

L’opposition à la Ville de Montréal dénonce la situation et dit que l’arrondisse­ment aurait le pouvoir d’intervenir en faisant faire les travaux, puis en prenant une hypothèque légale de 1er ordre. Elle se demande pourquoi le projet traîne autant en longueur, alors que les débris sont hautement contaminés à l’amiante.

« On n’est plus à attendre de la bonne volonté du propriétai­re. On doit se prémunir de la loi qui dit qu’on a le droit de le faire. On nettoie et on envoie la facture, c’est aussi simple que ça », a expliqué Valérie Plante, chef de Projet Montréal.

De son côté, l’arrondisse­ment a mentionné avoir déjà envoyé 11 constats d’infraction au propriétai­re, qui totalisent 12 000 $. L’édifice Robillard, un bâtiment patrimonia­l du Quartier chinois, était vacant au moment de l’incendie, en novembre 2016.

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