Le Journal de Montreal

DES|ENFANtS|QuI|FONt|LA|LOI

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Je suis en réflexion à propos de mon futur avec l’homme qui partage ma vie. Il a 65 ans et moi 50. Nous avions eu une aventure il y a une dizaine d’années, tout juste après son divorce. Comme il vivait ça difficilem­ent puisque c’était sa femme qui l’avait quitté, notre aventure fut de courte durée. Je le sentais vulnérable et je n’étais pas prête à patienter pour qu’il atteigne un meilleur état mental.

On s’est revus dix ans plus tard et ce fut le choc amoureux mutuel. Nous avons rapidement aménagé ensemble il y a six mois et nous filons le parfait bonheur. Sauf pour une chose, ma relation avec sa fille et son gendre. J’ai senti dès le début qu’ils n’allaient pas m’accepter facilement. Depuis la séparation de ses parents, la fille ayant pris partie pour son père, elle s’est collée à lui comme une sangsue sous prétexte de le protéger des femmes qui pourraient tenter de le piéger.

Je fais donc partie des ennemies potentiell­es, et dès mon entrée dans la vie de son père, sa fille m’a fait sentir que je n’étais pas la bienvenue. Non pas de façon brusque, mais subtilemen­t, par petites touches qui à chaque fois me blessaient quand même. Mon amoureux me disait de ne pas m’en faire avec ça, qu’elle était possessive avec lui vu qu’elle avait pris soin de lui pendant toute sa période de célibat.

Mais voilà que cet été, les choses prennent un tournant autrement plus désagréabl­e. Le couple et leurs deux enfants sont venus passer les trois premières semaines de juillet avec nous au chalet, et certains jours, l’atmosphère était quasi irrespirab­le tant ce couple se montrait désagréabl­e à mon endroit. Mais jamais devant mon conjoint. Le gendre a même poussé l’audace par me dire un jour « …que j’étais avec son beaupère pour son argent. »

Je ne sais plus quoi faire avec ça. J’en ai parlé à mon conjoint qui m’assure que ce sont certaineme­nt des mots qui ont dépassé sa pensée Mais je n’en suis pas si certaine et j’angoisse à l’idée de les revoir, surtout que je ne sens pas chez mon conjoint une véritable envie de régler le contentieu­x. Est-ce que je devrais prendre l’initiative de parler moi-même à sa fille ou continuer à vivre avec l’angoisse de me faire virer par mon amoureux à cause de ça? Anonyme

Il’semble’évident’que’ce’couple’ pense’plus’à’son’héritage’qu’à’n’importe’quoi’d’autre.’Et’votre’amoureux’doit’s’impliquer’dans’le’règlement’de’ce’contentieu­x’puisqu’il’ s’agit’de’sa’fille.’Si’votre’union’lui’ tient’à’coeur,’il’n’a’pas’le’choix,’il’ doit’faire’front’commun’avec’vous’ pour’parler’à’sa’fille’et’son’gendre’ et’leur’faire’savoir’qu’ils’n’ont’ aucun’droit’sur’votre’vie’de’couple.’ S’il’n’est’pas’prêt’à’le’faire,’posezvous’des’questions. CERtAINS|BÉNÉvOLES||SONt| INCOMPÉtEN­tS

Je lisais avec intérêt le commentair­e d’Éric qui se plaignait de l’incompéten­ce d’un bénévole qui lui a répondu sur une ligne d’écoute pour suicidaire­s. Je tiens donc à préciser qu’il arrive que certains bénévoles répondant au téléphone, malgré la formation qui leur est donnée, puissent dévier des formations et des directives qui leurs sont données. Cela n’empêche pas le client de se plaindre à un niveau supérieur. Les gens oublient trop souvent que celui ou celle qui est au bout de la ligne est un humain et qu’il a lui aussi droit à l’erreur. Faisant moi-même du bénévolat sur ligne d’écoute, je sais de quoi je parle Bénévole anonyme qui fait son possible

Je’comprends’votre’argument.’ Mais’dans’le’cas’d’une’ligne’d’écoute’ touchant’aux’problèmes’d’ordre’ mentaux’comme’c’était’le’cas,’ne’ serait-il’pas’bienvenu’que’les’bénévoles’soient’surveillés’d’un’peu’plus’ près’pour’éviter’ce’type’de’dérive?

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