Un peu de pression pour Dusablon
La nageuse de Québec avait terminé deuxième chez les dames lors de la Traversée de 2016
ROBERVAL | Septième au cumulatif, deuxième chez les dames et un record canadien en poche : pas de doute, Jade Dusablon a connu une Traversée du lac Saint-Jean de rêve l’an dernier. De retour cette année, la nageuse de Québec revient avec une pression supplémentaire.
La nageuse de 24 ans a d’ailleurs décidé de ne pas prendre part au 10 km présenté hier, afin de conserver toute son énergie pour la grande traversée du samedi. Également, elle revient des Championnats du monde FINA présentés à Budapest, en Hongrie, où elle a terminé 32e au 10 km, le 16 juillet dernier.
« J’étais un peu déçue de ce résultat, mais c’était une course super physique. Nous étions 62 filles à plonger en même temps et ça jouait du coude », a-t-elle raconté.
EN CONFIANCE
Remise du décalage horaire, Dusablon se sent maintenant d’attaque pour affronter le lac SaintJean et, elle l’espère, réussir aussi bien que l’an dernier.
« À ma première participation, mon objectif était simplement de le terminer, mais avec mon résultat de l’an dernier, ça m’ajoute une pression supplémentaire.
« Ça me stresse quand même un peu parce que je sais à quoi m’attendre. L’an dernier, ça n’avait pas été facile et il y avait des bouts dans la course où mentalement, c’était plus difficile. J’appréhende un peu, mais je sais ce que je peux faire et ça me donne confiance. »
Toutefois, l’athlète native de Québec préfère ne pas s’imposer d’attentes de résultats.
« J’essaie de ne pas le faire. Je me fixe des objectifs plus techniques, comme de travailler mes bras, mon style de nage. »
COURSE SPÉCIALE POUR LAVOIE
Sabryna Lavoie également voudra bâtir sur son résultat de l’an dernier. À sa quatrième traversée, la native de Saint-Bruno, à 45 minutes de Roberval, avait réussi son meilleur résultat en carrière à la Traversée avec une quatrième place chez les dames.
Cette année, à sa cinquième participation, elle ne souhaite rien de moins que de monter sur le podium. Terminer dans le top-3 serait évidemment un exploit sur le plan sportif, mais de le faire chez elle serait encore plus particulier.
« Depuis que j’ai commencé à m’entraîner sérieusement, en 1re secondaire, ç’a toujours été un rêve de participer à la traversée. Maintenant, c’est une compétition. Je veux rivaliser avec les meilleures au monde. C’est gros comme événement, surtout pour une petite région comme ici. On est choyés d’avoir ça ici. »
D’ailleurs, Lavoie a participé au 10 km hier. Elle a été la meilleure Québécoise avec une 12e place.
« Au départ, ç’a bien été et j’ai mené un peu. À un certain moment, j’ai lâché le peloton parce que j’avais moins d’énergie. J’ai essayé de le rattraper à un certain moment, mais c’était impossible, donc j’ai conservé mes énergies pour le 32 km. »