Lance Stroll sait à quoi s’attendre
Pour la troisième course consécutive, Lance Stroll se présente sur un circuit où il a déjà couru dans le passé.
Le pilote québécois disputera dimanche le Grand Prix de Hongrie, 11e étape du Championnat du monde de F1.
« J’ai de bons souvenirs du tracé de Budapest, pour y avoir disputé quelques courses de F3 en 2016. J’en ai de bons souvenirs, car j’ai réussi à accéder au podium à une reprise, a expliqué Stroll. J’aime cette piste quoiqu’à l’instar de Monaco, plusieurs portions de la piste sont étroites, tout en présentant beaucoup de virages et peu de lignes droites.
« Cela dit, j’affectionne particulièrement le deuxième secteur de la piste, qui est très rapide. Il faut l’aborder de façon combative avec ses enchaînements de courbes qui exigent un bon équilibre de la voiture. Je sais à quoi m’attendre. »
UN MAIGRE POINT
Après avoir accédé au podium pour la première fois de sa carrière en F1 le 25 juin dernier, Stroll n’a été limité qu’à une maigre récolte d’un point lors des deux dernières épreuves.
Il voudrait certes oublier sa contre-performance au récent Grand Prix de Grande-Bretagne, où il n’a rallié l’arrivée qu’au 16e rang, non sans avoir concédé un tour au vainqueur, Lewis Hamilton.
« Cette course est dernière nous, affirme-t-il. La bonne nouvelle, c’est qu’il nous reste beaucoup d’épreuves d’ici à la fin de la saison pour nous racheter. »
UNE COURSE PARTICULIÈRE POUR MASSA
Quant à Felipe Massa, coéquipier de Stroll au sein de l’écurie Williams, il tentera, à son tour de terminer parmi les trois premiers, ce qu’il n’a pas encore réalisé en 2017.
« C’est une course très particulière pour moi et vous savez pourquoi. »
Pour le vétéran brésilien, ce circuit de Budapest aurait en effet pu lui être fatal. C’est à cet endroit, le 25 juillet 2009, qu’il a failli y perdre la vie quand une pièce de suspension, qui s’était détachée de la monoplace de son compatriote Rubens Barrichello, est venue percuter son casque.
Opéré d’urgence pour une fracture du crâne, Massa, également touché à un oeil, n’aura conservé, fort heureusement, aucune séquelle de cette déveine.