Le mois de juillet aura rarement été aussi froid
Les météorologues prédisent toutefois un mois d’août avec un soleil plus radieux
Après un mois de juillet historiquement frais où le mercure n’a jamais dépassé les 30 degrés Celsius, des météorologues prédisent que le beau temps sera au rendez-vous en août, pour la fin des vacances des Québécois.
« C’est le mois le plus chaud, normalement, et on n’a même pas eu une seule canicule. C’est vraiment un été spécial ! » dit le météorologue et auteur Gilles Brien.
La température maximale atteinte ce mois-ci était de 28,7 degrés, le 18 juillet.
Or, chaque année en juillet, le mercure dépasse les 30 degrés Celsius en moyenne 3,6 jours à Montréal, indique le météorologue de Météo Média Frédérick Boulay.
Il ajoute que les températures ont tout de même été en moyenne de 25 degrés, soit seulement un degré de moins que la normale.
Si le temps était plus frais en juillet, la météo très pluvieuse du printemps semble derrière nous, selon Gilles Brien. Il est tombé un peu moins de 95 mm de pluie, soit à peine plus que la moyenne de 93 mm des dernières années pour un mois de juillet.
AIR ARCTIQUE
Au moment où les provinces de l’Ouest connaissaient du temps chaud qui a causé des incendies sans précédent, un front froid a gardé les températures du Québec très basses, explique Frédérick Boulay.
« On peut dire qu’on était en situation de creux, alors que la chaleur de l’Ouest passait en dessous de nous. C’est comme si la chaleur nous évitait », explique-t-il.
Selon Gilles Brien, ce « vortex polaire » peut expliquer en partie l’impression que les étés québécois sont décalés.
« Ça prend du temps au sol pour se réchauffer, donc ça affecte également les températures », décrit-il.
Le début du mois d’août pourrait bien commencer, car les températures devraient remonter sensiblement pour la toute fin des vacances de la construction.
AOÛT CLÉMENT
Dans les prochains jours, aucun système météo majeur ne devrait traverser le sud de la province, ce qui fait dire à Gilles Brien que le temps sera plutôt clément.
« On devrait s’approcher d’une canicule avec des températures de 27 ou 28 degrés », explique-t-il.
« Mais ce n’est pas comme si la ville allait être en pénurie d’électricité parce que tout le monde utilise son air conditionné en même temps », nuance Frédérick Boulay.
À partir de la mi-août, la température moyenne commencera à diminuer au rythme d’un degré Celsius par semaine, indiquent les météorologues. Le soleil commencera aussi à être moins haut dans le ciel et les journées seront plus courtes.