Le Journal de Montreal

Il a fallu trouver un chandail nº 30 !

COOPERSTOW­N | À l’intérieur du Temple de la renommée, on peut admirer plusieurs articles ayant appartenu à Tim Raines.

- PIERRE DUROCHER

Le chandail nº 30 ne provient cependant pas de sa collection personnell­e d’objets, mais de celle du Lavallois Perry Gee, un mordu des Expos.

« Je n’ai jamais été le genre de gars qui conservait des tas de souvenirs matériels, a expliqué Raines. J’ai toujours préféré les remettre aux gens de mon entourage. Il n’y a que les deux bagues de la Série mondiale que j’ai gardées. »

Raines rejoint ses anciens coéquipier­s Gary Carter et Andre Dawson au Panthéon.

« On a développé une solide amitié à Montréal et elle est demeurée intacte, a confié Dawson, qui a pris part au défilé hier sur la rue principale de Cooperstow­n. Tim aime bien raconter que j’ai eu un gros impact sur sa carrière ainsi que sur sa vie.

«Je peux dire la même chose à son sujet. Je suis devenu une meilleure personne grâce à lui. Il me permettait d’être plus détendu sur le terrain, lui qui aimait rigoler. On a eu tellement de plaisir ensemble.»

Raines a toujours perçu Dawson comme son grand frère. Il est vrai qu’Andre l’a beaucoup soutenu quand il a sombré dans l’enfer de la drogue en 1982.

«C’était tout à fait normal que je l’aide, car Tim était en train de saboter une prometteus­e carrière, a dit Dawson. J’ai jugé qu’il fallait que je lui vienne en aide. Je lui ai dit de se tenir avec moi, que j’allais prendre soin de lui.»

Il est le parrain d’un des enfants de Raines, qui porte d’ailleurs le prénom d’Andre en son honneur.

DE LA BELLE VISITE

On a croisé quelques autres anciens porte-couleurs des Expos dans les rues de Cooperstow­n, dont Bill Lee, Dennis «Oil Can» Boyd, Wallace Johnson et Tony Perez, tous appelés à signer des autographe­s, notamment à un kiosque aménagé par le Lavallois Perry Gee qui dirige une fondation pour venir en aide aux enfants malades.

«Tim était l’un de mes joueurs favoris, a dit Johnson. On a passé de si bons moments à Montréal ! Je n’ai connu aucun joueur plus rapide que lui sur les sentiers.»

«On a joué ensemble durant une seule saison, soit en 1990, et ce fut la meilleure campagne de ma carrière, a ajouté Boyd. Je savais dès lors que Tim était destiné à se retrouver un jour au Temple de la renommée. Personne ne le mérite plus que lui.»

Perez, de son côté, a côtoyé Raines en septembre 1979, «mais j’ai toujours suivi sa carrière de près. Je suis heureux pour lui.»

 ?? PHOTO PIERRE DUROCHER ?? Des articies ayant appartenu à Tim Raines sont exposés au Temple de la renommée, à Cooperstow­n.
PHOTO PIERRE DUROCHER Des articies ayant appartenu à Tim Raines sont exposés au Temple de la renommée, à Cooperstow­n.

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