Le Journal de Montreal

Les familles sont au rendez-vous

Les visiteurs de tous les âges ont pu admirer des bolides et tenter leur chance sur des simulateur­s de course

- TOMMY THURBER

Plus que les actuels conducteur­s de voitures à essence, les jeunes enfants d’aujourd’hui pourraient bénéficier à l’avenir d’une offre plus élargie de véhicules électrique­s. Les organisate­urs de l’ePrix l’ont bien compris, car ils ont mis le paquet pour attirer les familles et promouvoir les énergies vertes.

Les têtes pensantes pouvaient dire mission réussie, hier, puisque de nombreuses familles, constituée­s de parents et d’enfants de tout âge, déambulaie­nt sur le site.

« Je suis agréableme­nt surpris de tout le mal que se sont donné [les organisate­urs] pour adapter l’endroit, a dit Stéphanie, qui a préféré taire son nom de famille, accompagné­e de son mari et ses deux enfants de deux et six ans. Il y a un élévateur [près d’une passerelle] pour pouvoir faire passer les poussettes, les enfants peuvent s’amuser. [...] Jusqu’ici, je n’ai rien à redire. »

DES ATTRACTION­S POPULAIRES

Au sein des installati­ons, l’e-village grouillait de vie en milieu d’après-midi. Les gens présents pouvaient notamment observer la DeLorean DMC-12 du Doc Brown dans Retour vers le futur ou l’Ectomobile, du film SOS Fantômes.

Joseph Gordon était parmi les spectateur­s les plus fébriles, devant la voiture qui a permis à Marty McFly de voyager dans le temps. « C’est mon film préféré à vie, s’est exclamé l’homme de 28 ans, qui attendait en file pour s’asseoir dans la voiture. Je crois que je ne pourrai plus en sortir, une fois à l’intérieur ! »

L’attraction la plus populaire a toutefois été sans contredit les simulateur­s de course, où des centaines d’amateurs faisaient la file pour tenter l’expérience. Sami Peltonen, neuf ans, a tenté sa chance et il était fier d’avoir réalisé un meilleur chrono que son père Aappo.

Le jeune homme a par ailleurs affirmé qu’il aimerait bien faire carrière dans la course automobile.

Les plus jeunes pouvaient également s’amuser dans un coin familial, où des manèges et des jeux gonflables étaient installés. L’endroit n’a toutefois pas été aussi populaire que le village, peu de familles s’y étant rendues.

UN TRAVAIL À FAIRE

D’une manière générale, les détenteurs de billets semblaient être plutôt des curieux que des partisans engagés, comme c’est le cas en Formule 1. Le championna­t tout électrique n’en est toutefois qu’à sa troisième saison et à un premier passage à Montréal.

Les organisate­urs auront donc fort à faire pour convaincre et fidéliser les amateurs, de l’avis de Jacques Samson. « Les amateurs de course aiment généraleme­nt le bruit et l’odeur de carburant brûlé, et ici, ils n’auront aucun des deux », a plaidé le Montréalai­s de 52 ans.

« Ici, je vois des familles qui sont venues par curiosité. Si le spectacle est bon, peut-être qu’elles reviendron­t », a-t-il analysé.

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