Une meilleure présence policière
Le frère de l’homme de 66 ans happé mortellement dimanche à Pointe-Calumet aimerait qu’on améliore la présence policière dans la municipalité les week-ends où il y a des événements au Beach Club.
« Ils mettent des policiers à la sortie du Beach Club, mais il en faudrait un peu partout dans la ville. Les jeunes passent régulièrement par les secteurs résidentiels la fin de semaine et ils sont souvent intoxiqués en sortant de là. C’est connu », lance Richard Brien, qui ne veut pas que son frère Jean soit mort en vain.
POST-MORTEM
Également ébranlé, le maire de Pointe-Calumet entend aller à la rencontre des résidents de la rue André-Soucy, où a eu lieu le drame, une fois que la poussière sera retombée.
« C’est un événement bien difficile pour notre petite communauté. On fera un post-mortem en temps et lieu pour voir avec les citoyens ce qu’ils pensent qu’on devrait faire pour améliorer la sécurité de la rue », indique Denis Gravel, qui connaissait la victime depuis une quarantaine d’années.
Le frère de Jean Brien propose l’installation de dos-d’âne à des endroits stratégiques sur la rue André-Soucy.
« Ça ferait ralentir les gens, propose M. Brien. Ça va en prendre combien de morts avant qu’on fasse quelque chose de concret ? », se demande-t-il.
VISIBLES
« Les conducteurs ont aussi leur part de responsabilité. On ne peut pas mettre des policiers à chaque coin de rue », estime le maire Gravel.
Il rappelle que les policiers sont bien présents. Entre six et 20 agents de police patrouillent les environs du Beach Club lorsqu’un événement s’y produit.
« Nous sommes omniprésents et très visibles. Dès qu’il y a motif d’intervenir, les policiers vont le faire. [...] Il y a rarement de débordements », précise Patrick Denis, directeur de la Police du lac des Deux-Montagnes.
Le Beach Club n’a pas été en mesure de commenter hier.
« Nous mettons tous les efforts en place pour sécuriser notre terrain et nous assurer que les gens qui entrent ou sortent de notre site sont en état de conduire. La sécurité des habitants du quartier est primordiale à nos yeux », a toutefois écrit l’établissement sur Facebook hier.
- Avec Frédérique Giguère