Un bilan très positif
La popularité de Juste pour rire, Just For Laughs et autres initiatives du groupe de Gilbert Rozon a rassemblé trois millions de festivaliers en juillet, un record pour ce festival.
Ce succès a aidé à atteindre le plus haut taux d’occupation des hôtels à Montréal pour un mois de juillet avec 86,5 %, a annoncé Gilbert Rozon hier, en conférence de presse.
Mais bâtir cette réussite a pris un certain temps.
« Ce qu’on a vécu comme 35e, ça ne s’est pas préparé en une année, a avoué le président fondateur de Juste pour rire. Ça fait six-sept ans qu’on travaille sur un Zoofest qui, cette année, a atteint son point culminant, un “Bouffons [Montréal]” qui partage le bonheur par la bouffe, sur la danse, les hommages, les comédies musicales… »
Tant en français qu’en anglais, les organisateurs sont très fiers de leurs réalisations, particulièment avec une journée chargée comme samedi dernier.
« Samedi soir, il y avait sept plateaux de tournage pour le monde entier qui travaillaient en même temps. On avait les anges du 375e, les rues étaient bloquées partout, il y a eu des pannes électriques et tout le monde a été servi, tout le monde a livré », s’est réjoui Gilbert Rozon.
CRAINTES BALAYÉES
Bruce Hills, le chef de l’exploitation à Just For Laughs, craignait d’ailleurs particulièrement ce 29 juillet.
« La soirée de samedi nous effrayait depuis un bon moment, a-t-il fait savoir. Nous savions que des rues étaient barrées, qu’il y avait le grand spectacle du 375e, la course de Formule E. Nous avons entendu dire que le métro a été paralysé, qu’il était impossible de se garer en raison des rues fermées. Nous avions un spécial télé avec Netflix, un spectacle pour Bell, un gala pour CBC… [Mais] nous avons réussi. »
LA GÉNÉROSITÉ DE JIM CARREY
Parmi la pléiade de vedettes qui se sont succédé à Just For Laughs – Kevin Hart, Jerry Seinfeld, Judd Apatow, Craig Ferguson ou encore Trevor Noah –, Bruce Hills a été impressionné par une chose : leur générosité. Il a rappelé le passage de la star canadienne Jim Carrey pour discuter de sa série I’m Dying Up Here et recevoir le Prix génération. « Ce soir-là, il est allé dans un club d’humour, le Yuk Yuk, pour voir de jeunes humoristes, ce qui a fait leur festival et peut-être même leur vie. C’est un gentleman. Ce fut un honneur de l’accueillir ici. »