L’Impact a besoin d’un gilet de sauvetage
Je ne sais plus quoi dire. J’ai passé la soirée de samedi à me gratter la tête.
Au cours des derniers mois, pour ne pas dire années, j’ai utilisé tous mes mots et toute mon expertise pour vous décrire les problèmes défensifs du onze montréalais. À ce stade-ci, j’ai l’impression que c’est mission impossible.
Qu’à ce la ne tienne, je m’y remets : l’organisation collective et la défense individuelle de l’Impact n’est même pas en mesure de respecter les principes de base.
En jeu, les joueurs du bleu-blanc-noir laissent de trop grands espaces entre eux et les différentes lignes. Cette manière de jouer donne tout le temps du monde à l’adversaire pour exploiter l’ensemble du terrain.
Samedi, les Red Bulls de New York se sont régalés et ils en ont profité pour enfoncer un peu plus les hommes de Mauro Biello dans leur malheur.
UN SAUVETAGE ?
Mais qu’est-ce qui pourrait sauver le bleu-blanc-noir ? Deux nouveaux joueurs, Deian Boldor et Shaun Francis, arrivent en renfort. Sont-ils la solution ?
En fait, si ces deux joueurs veulent changer quelque chose, ils devront jouer au-dessus de leur tête et encore plus.
Est-ce que les difficultés d’autres clubs en MLS pourront atténuer la chute de l’Impact ? Plusieurs offrent aussi des performances défensives en dessous des standards minimums et n’arrivent pas à se détacher clairement au classement de leur association. Seront-ils assez maladroits pour laisser l’Impact se faufiler ?
Côté positif, le onze montréalais a jusqu’à trois matchs en main sur ses adversaires dans l’Association de l’Est et un match de plus à domicile qu’à l’étranger d’ici la fin de la saison.
Et pour se relancer, la troupe de Biello bénéficiera d’une séquence où cinq des six prochaines rencontres seront jouées au stade Saputo. On s’accroche à ce qu’on peut.
SUPERMAN
Si l’Impact veut se dépêtrer de sa misère, il devra pouvoir compter sur un Nacho Piatti au sommet de son art. L’ailier Argentin a 100 % est une condition sine qua non à une éventuelle qualification en séries éliminatoires.
Avec Blerim Dzemaili, il devra voler au secours du bleublanc-noir. Ces deux-là ont le talent et semblent avoir la complicité pour obtenir beaucoup de succès.
Malgré tout, les déboires de l’Impact sont une responsabilité partagée dans l’ensemble du club. Tout le monde doit se prendre en main et ne pas attendre après son coéquipier pour élever son jeu.
En regardant le reste du calendrier, on comprend très bien que ce ne sera pas facile. Il reste des adversaires de taille à affronter, notamment les trois matchs contre le Toronto FC, la meilleure équipe de la MLS. Mais si l’Impact reprend ses marques, chaque match qui se présentera sera à leur portée.
L’Impact doit miser sur un Nacho Piatti au sommet de son art