Le Journal de Montreal

Mauvais pour l’image de l’industrie et des producteur­s

- MARIE-ÈVE DUMONT

La « malhonnête­té dans l’étiquetage » nuit à l’image de la saucisse et à toutes les entreprise­s qui en confection­nent, déplore le propriétai­re du saucissier William J. Walter.

« Mon père a passé 30 ans à travailler pour redonner ses lettres de noblesse à la saucisse et on revient un peu à la case départ avec des histoires comme celle-là. C’est vraiment dommage », laisse tomber Alexandre Cusson.

M. Cusson a fortement réagi aux résultats d’une étude menée par l’Université de Guelph qui rapporte qu’une saucisse sur cinq dans les épiceries canadienne­s contiendra­it une viande qui n’est pas inscrite sur l’étiquette. (voir autre texte)

« La malhonnête­té dans l’étiquetage donne un mauvais nom à la saucisse, ce qui affecte d’autant plus les petits producteur­s qui essaient de se démarquer par la qualité », insiste M. Cusson, qui en a même discuté avec ses employés pour bien répondre aux questions des consommate­urs.

TRANSPAREN­CE

L’entreprene­ur ne comprend pas comment des entreprise­s peuvent ne pas se rendre compte qu’ils intègrent d’autres ingrédient­s à leurs produits.

« Lorsqu’on reçoit une épaule de porc, on le voit que ce n’est pas du boeuf. J’ai beaucoup de difficulté à concevoir que l’on puisse ajouter une autre viande sans en être conscient », insiste M. Cusson.

Ce dernier croit également que, puisque les consommate­urs veulent savoir ce qu’ils mangent et d’où l’aliment provient, les compagnies alimentair­es se doivent donc d’être plus transparen­tes que jamais.

L’entreprise Olymel a quant à elle indiqué au Journal qu’elle s’assure de la traçabilit­é de tous ses produits, qu’elle en fait un point d’honneur et qu’elle prendra connaissan­ce de l’ensemble de l’étude.

Lafleur et Maple Leaf n’ont pas rappelé

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