L’unique Bruno Blanchet au départ
Si le spectacle sportif sera surtout servi par les athlètes internationaux ce week-end, l’étape montréalaise des Séries mondiales de triathlon compte aussi un volet amateur.
Porte-parole pour l’événement, l’humoriste et reporter Bruno Blanchet prendra lui-même le départ chez les 45 ans et plus, demain matin, dans le Vieux-Port de Montréal.
« Venez-vous amuser avec nous, il y a de la place pour tout le monde ! », a-t-il répété comme message, plus tôt cette semaine.
Effectuant la distance standard, Blanchet devra compléter 1,5 kilomètre à la nage, 40 km à vélo et 10 km à la course à pied. Il faut préciser que l’étrange artiste, qui a notamment fait craquer une génération par le biais de l’émission « La fin du monde est à sept heures », n’en sera pas à ses débuts en triathlon.
« Faut l’essayer, a-t-il ajouté. Moi, je ne pensais pas ce que ça ferait partie de ma vie et ça m’a surpris. Ça me semblait complètement inaccessible. J’ai passé des mois à apprendre à nager avant d’attaquer mon premier triathlon. Au départ, je n’ai jamais cru que je pouvais y arriver. »
DÉCOUVRIR UNE DISCIPLINE
La catégorie « Découverte » permettra justement aux débutants de s’initier à la discipline ce matin, avec 375 m de nage, 10 km de vélo et 2,5 km de course.
« Les gens ne sont pas obligés de s’acheter le vélo dernier cri et les vêtements qui vont avec. Ils peuvent amener ce qu’ils ont et simplement essayer, a précisé Blanchet. Si ça leur plaît, il sera possible peut-être d’investir un peu plus éventuellement. »
« Le triathlon, ce n’est pas juste la course, c’est de venir t’installer dans l’espace de transition avant, c’est de préparer tes affaires pour l’événement. C’est de voir la course dans ta tête et l’anticiper. Il y a aussi les gens qui sont autour. Et quand tu traverses le fil d’arrivée, t’as le droit d’exprimer ta joie. Ce sont des beaux moments. »
PAS POUR TOUT LE MONDE
Et si le triathlon est aussi accessible, pourrait-on croire que même certains personnages popularisés jadis par Blanchet pourraient le pratiquer ?
« Je pense que le « petit monsieur pas de cou » doit bien courir, mais je ne suis pas certain qu’il nage très bien par contre, a répondu Blanchet en riant. En fait, je ne sais pas comment il ferait pour respirer. Peut-être qu’il sait respirer sous l’eau. On ne le sait pas. »
« Tite-Dent » aurait sans doute de meilleures chances de grimper sur le podium.
Quoi qu’il en soit, c’est Blanchet qui, concrètement, aura l’occasion de battre son chrono et de vivre des émotions fortes, ce dimanche.
Concernant les principales épreuves de l’Union internationale de triathlon, l’élite mondiale féminine sera en action dès samedi après-midi, tandis que les hommes, dont l’Espagnol Mario Mola et le Québécois Alexis Lepage, boucleront le spectacle, cet après-midi.