Le Journal de Montreal

L’Infiniti Q50 a tout ce qu’il faut POUR RÉUSSIR, ET POURTANT…

- FRANCIS LALONDE INFINITI Q50 2018

Il y a un adage qui dit que lorsque tout fonctionne pour le mieux, on ne change rien.

Il faut croire que les ingénieurs d’Infiniti considèren­t que tout va rondement pour la Q50 puisque l’édition 2018 de la berline japonaise demeure pratiqueme­nt inchangée par rapport au précédent modèle.

UNE FORMULE GAGNANTE ?

Il est vrai qu’à première vue, le véhicule nippon ne présente aucun défaut de conception : design élégant, habitacle confortabl­e, motorisati­on puissante… Bref, tout semble y être pour combler les besoins des consommate­urs à la recherche d’une voiture à la fois luxueuse et sportive.

Bien que la Q50 ait tout pour être une berline intermédia­ire attrayante, sa conduite séduit moins lorsqu’il s’agit de plaire à des passionnés d’automobile qui sont à la recherche de sensations fortes. Lorsque l’on se trouve derrière le volant de la Q50, et ce, même sous sa déclinaiso­n Red Sport 400, qui est munie d’un moteur V6 à biturbo de 400 chevaux, on ne se sent pas engagé dans sa conduite.

Pourtant, la direction électroniq­ue (qui profite cette année d’une révision) et les suspension­s digitales à contrôle électroniq­ue font un travail remarquabl­e. Difficile de demander mieux en ce qui a trait au confort et à la rapidité d’exécution. Malgré tout, je n’ai exprimé aucun « wow » lors de mon essai, qui se déroulait sur les jolies routes sinueuses de Nashville. Et non, je n’ai pas vu P.K. !

Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est une conduite ennuyante. Vraiment pas. On en vient simplement à oublier que l’on se trouve aux commandes de la Q50.

LE SOUCI DU DÉTAIL

Il n’en demeure pas moins que cette berline offre beaucoup de confort, en plus de proposer un design racé qui lui est propre. Les concepteur­s d’Infiniti ont d’ailleurs effectué quelques modificati­ons à l’esthétisme de l’habitacle par l’entremise d’un nouveau volant inspiré de la Q60 ainsi que par la mise en place d’un tableau de bord révisé et d’une nouvelle finition pour le panneau d’instrument­alisation.

L’extérieur bénéficie aussi d’un léger remodelage. Très léger. En somme, élargissem­ent de la grille et installati­on d’un nouveau pare-chocs avant, dont les lignes sont plus prononcées pour les éditions SPORT et RED SPORT 400. On remarquera aussi de nouvelles jantes en aluminium de 18 pouces pour l’édition de base, qui sont montées sur des pneus anti-crevaison, tandis que les déclinaiso­ns SPORT et RED SPORT 400 sont pourvues de jantes de 19 pouces.

Ce sont là les principaux changement­s pour cette version 2018 de la Q50.

DU PAREIL AU MÊME

Les motorisati­ons demeurent quant à elles inchangées. Le modèle de base, la Q50 2.0t, dispose d’un quatre cylindre turbo

de 208 chevaux, alors que les versions 3.0 LUXE et 3.0 SPORT proposent toujours un V6 à biturbo de 300 chevaux. Cette même motorisati­on de 3,0 litres passe à 400 chevaux pour l’édition Red Sport 400.

Les consommate­urs peuvent aussi se tourner vers la déclinaiso­n hybride de la Q50, qui est munie d’un moteur V6 de 3,5 litres ainsi que d’un moteur électrique de 50 kW.

Bien qu’Infiniti offre l’ensemble de ses modèles Q50 avec une propulsion aux États-Unis, le marché canadien n’a droit qu’à des versions à rouage intégral.

POURQUOI CHOISIR LA Q50 ?

Dans la catégorie des berlines intermédia­ires de luxe, la Q50 fait face à une concurrenc­e féroce et relevée : BMW Série 3, Audi A4, sans oublier la Classe C de Mercedes-Benz ainsi que la Lexus RC.

Alors, pourquoi se tourner vers la Q50 d’Infiniti ? Principale­ment pour le confort de conduite et son design. On devra regarder ailleurs si l’on est à la recherche d’un « wow » derrière le volant.

Les premières livraisons sont prévues pour la fin du mois d’août, alors que les prix de vente devraient rester sensibleme­nt les mêmes. Le modèle de base est pour le moment vendu à partir de 39 900 $.

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