Le Journal de Montreal

Un ado spécialist­e des côtes levées

Le jeune Floridien de passage au Ribfest de Montréal regarde son père cuisiner depuis 15 ans

- CHARLOTTE R. CASTILLOUX

Un adolescent de la Floride a profité du Ribfest de Montréal pour s’initier à la tradition familiale après avoir regardé son père cuisiner des côtes levées au cours des 15 dernières années.

S’il a l’habitude d’aider à gauche et à droite pendant les festivals, cette année est la première où Blake Wilson travaille des journées complètes. Âgé de 17 ans, on peut dire que les Ribfests le sortent de la paresse.

« D’habitude, je ne fais que dormir en arrière, avoue-t-il en riant. Maintenant, je travaille toute la journée. C’est pas facile être debout toute la journée », poursuit-il en disant qu’il aime qu’on lui confie la caisse ou le BBQ.

IL SUIT SES PARENTS

Depuis l’âge de 2 ans, il suit ses parents dans les Ribfest avec le kiosque familial, le Hawgs Gone Wild.

« Il n’a jamais été un enfant difficile en tournée. On lui mettait un film en arrière et il s’endormait rapidement », explique son père, Mark Wilson, qui est propriétai­re du Hawgs Gone Wild avec sa femme Robyn.

À l’occasion du Ribfest de Montréal qui s’est terminé dimanche, le Hawgs Gone Wild était aux côtés de sept ribbers pour le plus grand plaisir des amateurs de viande.

« C’est le fun de le voir travailler et de prendre ses aises », dit M. Wilson, qui serait heureux de voir son fils prendre la relève de l’entreprise familiale. Même si les journées de travail sont épuisantes, Blake Wilson prévoit continuer à travailler avec ses parents encore plusieurs années. « Ça pourrait être pire comme emploi d’été, rigole-t-il. En plus, on voyage et on visite plein de villes. » Présent au Ribfest de Montréal depuis sa création il y a trois ans, le Hawgs Gone Wild s’est tranquille­ment fait un nom. Tellement que Denis Auger et Stéphane Tremblay se sont déplacés uniquement pour ça.

DES QUÉBÉCOIS POUR LUI

« C’est vraiment un coup de coeur, j’avais hâte à cette année juste pour en remanger ! » s’écrie M. Auger, qui dit faire la tournée des Ribfests pour profiter de ses côtes levées favorites.

« Elles ont plus de viande que celles qu’on trouve en général ici et le mode de cuisson est incroyable », ajoute M. Tremblay.

« On les fait fumer en arrière, puis on les finit sur le gril », précise le jeune Blake.

« Mais c’est notre sauce secrète qui fait toute la différence », explique Blake Wilson.

Les pluies torrentiel­les de vendredi ont complément inondé le site où se tient l’événement. Samedi, l’ouverture du site a même été reportée pour laisser le temps aux organisate­urs de nettoyer les lieux.

« On a fait livrer deux camions de paille et on a pompé l’eau pendant quatre heures samedi », affirme Normand Robitaille, l’un des quatre organisate­urs de l’événement.

Malgré tout, les festivalie­rs étaient au rendez-vous. « C’est sûr qu’on aura eu moins de monde que les années précédente­s, mais on a réussi à ouvrir et c’est encore une belle année », soutient M. Robitaille, en ajoutant qu’il estime le nombre de participan­ts à près de 70 000 pour la troisième édition de l’événement. Pendant les six jours du Ribfest, ce sont quelque 50 000 portions de côtes levées qui sont vendues à Montréal.

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PHOTO AGENCE QMI, CHARLOTTE R. CASTILLOUX Blake Wilson, 17 ans, suit le kiosque de ses parents depuis qu’il a deux ans.

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