Mattias Ekström prédit la fin de la série DTM
TROIS-RIVIÈRES | Comme plusieurs de ses pairs, Mattias Ekström n’est pas optimiste quant à l’avenir de la série DTM dont il est le meneur cette année au championnat.
Au fait, le pilote suédois s’attend au pire : la fin de la série allemande de voitures de tourisme au terme de la saison 2018, avance-t-il.
Le retrait de Mercedes, qui a confirmé ses intentions de quitter le DTM à la fin de la prochaine saison pour s’engager l’année suivante en Formule électrique, incitera les deux autres constructeurs impliqués, Audi et BMW, à mettre fin à leur participation, prétend-il.
« Je ne vois pas comment le DTM pourra survivre à la perte de Mercedes, dit Ekström. D’autant plus qu’Audi et BMW, déjà associés à la FE, vont y augmenter leur niveau d’implication au cours des années à venir. Ils quitteront le DTM à leur tour. »
Même s’il n’a pas encore gagné en 2017 en DTM, le pilote de 39 ans domine le classement des pilotes avec 113 points devant son coéquipier René Fast (112) et Lucas Auer (99), représentant de la marque Mercedes.
Ekström est fidèle à Audi depuis 2001 en DTM, où il a été titré à deux reprises, en 2004 et 2007.
Le constructeur allemand le fait également courir à temps plein au Championnat du monde de rallycross.
DUVAL DU MÊME AVIS
Interrogé sur le même dossier, le Français Loïc Duval, qui a participé à la course de FE à Montréal récemment, avait tenu le même discours.
« Le départ de Mercedes en série DTM [à laquelle il est inscrit cette année au volant d’une Audi] est une très mauvaise nouvelle… »
Deux pilotes canadiens sont inscrits en DTM, soit le Québécois Bruno Spengler et l’Ontarien Robert Wickens.
DUR POUR HAMILTON
Contact avec un mur de protection la veille, autre touchette dimanche matin, abandon dès le signal du départ, mais aussi trois courses complétées, Nicolas Hamilton a connu un week-end plutôt difficile à ses débuts dans la catégorie « côte à côte ».
Le frère de Lewis, triple champion du monde, s’est toutefois dit enchanté de son expérience, qu’il souhaite renouveler l’an prochain, si l’occasion lui est donnée, au Grand Prix de Trois-Rivières.
Hamilton, âgé de 25 ans, n’avait jamais visité le Québec, ni même le Canada avant de débarquer en Mauricie mercredi dernier.
Au-delà de ses résultats, c’est son courage et sa force détermination dont il faudra se souvenir, lui qui est atteint de paralysie cérébrale.
Dans cette même catégorie, Andrew Ranger a été tout simplement imbattable au cours du week-end, remportant autant les manches qualificatives que la finale de dimanche. Sans surprise, Marc-Antoine Camirand s’est classé au deuxième rang.
Quant à Oliver Solberg, le fils du légendaire Petter, il s’est bien comporté malgré ses 15 ans. Il a été d’abord sans faille dans la catégorie CXE, remportant des victoires dans les rondes qualificatives avant que des ennuis mécaniques en finale le relèguent en queue de peloton.
ET MAINTENANT LE NASCAR !
Après le volet rallycross, le Grand Prix de Trois-Rivières fait relâche pendant quelques jours avant de présenter son deuxième week-end de compétition dont l’épreuve principale sera la neuvième étape de la série NASCAR Pinty’s hier.
Cette série très intense devrait d’ailleurs couronner un premier champion québécois depuis la conquête du titre par Louis-Philippe Dumoulin en 2014.
Alex Labbé, de Saint-Albert, arrive en Mauricie au sommet du tableau avec une récolte de 346 points, soit 10 de plus que Kevin Lacroix, de Saint-Eustache. Ce dernier a remporté les deux dernières courses NASCAR disputées dans les rues de Trois-Rivières.