Javier Gomez Noya dominant à Montréal
Malgré la difficulté du parcours et le vent incessant, rien n’aurait pu arrêter Javier Gomez Noya, hier après-midi, au Triathlon international de Montréal.
L’Espagnol a franchi la ligne d’arrivée loin devant la concurrence pour remporter sa deuxième victoire de la saison en Séries mondiales, après celle d’Abu Dhabi.
« Je suis très heureux de cette victoire, a lancé l’athlète de 34 ans, qui a signé un temps de 1 h 47 min 50 s. Je savais que j’étais bien positionné à vélo dans l’échappée avec laquelle on a réussi à creuser l’écart avec le groupe de chasse. Ensuite, j’ai eu une très bonne course. »
Dixième à sortir de l’eau, l’Espagnol, cinq fois champion des Séries mondiales, a dû travailler fort dans la première boucle à vélo pour joindre le peloton de tête. Après la transition vers la course à pied, il s’est rapidement détaché des autres.
Le circuit montréalais a également souri à Kristian Blummenfelt, vainqueur de la Coupe du monde disputée sur le même site l’an dernier.
Le Norvégien a obtenu son meilleur résultat en carrière en Séries mondiales en terminant deuxième, à 15 secondes de Gomez Noya.
De son côté, le Sud-Africain Richard Murray a surpris un peu tout le monde en fin de course, particulièrement le Britannique Jonathan Brownlee, à qui il a ravi la médaille de bronze. Après avoir passé la majeure partie du segment à vélo dans le groupe de chasse, Murray a réalisé une remontée spectaculaire à la course à pied pour finalement conclure à 52 secondes du vainqueur.
« Je n’ai pas trop pensé à ce que je faisais. J’ai réalisé à mi-chemin dans le deuxième tour que j’avais une chance de rattraper Johnny, a expliqué Murray, qui a célébré avec les spectateurs dans les derniers mètres de l’épreuve.
« La foule était super, très présente. Je crois que la plupart des athlètes ont apprécié. C’est un endroit formidable pour faire une course. »
MOLA À PLAT
Après avoir remporté les quatre dernières étapes des Séries mondiales, le meneur du classement général, l’Espagnol Mario Mola, a dû se contenter du 14e rang. Après une nage difficile, il a pris les commandes du peloton de chasse à vélo, où il a laissé beaucoup d’énergies.
« J’ai commencé la course en force, mais à mi-chemin dans le segment, mes jambes m’ont dit : ça suffit pour aujourd’hui. J’ai fini la course avec ce qui me restait d’énergie », a raconté l’Espagnol de 27 ans, qui a fini avec un retard de 2 min 10 s.
Les favoris de la foule, le Québécois Alexis Lepage et le Manitobain Tyler Mislawchuk, ont connu de beaux moments sur le parcours, particulièrement à vélo, où ils se sont maintenus dans le top 15. Après une course à pied plus difficile, ils ont conclu respectivement aux 29e et 33e rangs.