Le Journal de Montreal

Les profits de Québecor bondissent

Plus forte croissance trimestrie­lle du bénéfice d’exploitati­on ajusté en 5 ans

- FRANCIS HALIN

Les choses évoluent rondement pour Québecor qui voit ses profits bondir de 4 % au deuxième trimestre comparativ­ement à la même période l’an dernier, a annoncé l’entreprise hier.

« Je suis très fier de cette forte croissance », a dit d’entrée de jeu Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor, aux analystes financiers lors de l’appel consacré aux résultats, hier.

Les revenus globaux de Québecor sont en croissance avec une hausse de 4 %, soit 39,6 millions $ de plus par rapport à la même époque en 2016, pour s’établir à 1,03 milliard $ au deuxième trimestre.

Le PDG de Québecor n’a pas manqué de souligner l’excellent rendement du secteur Télécommun­ications. Il a mentionné le redresseme­nt marqué de la rentabilit­é d’exploitati­on du secteur Média, Québecor générant un bénéfice d’exploitati­on ajusté et un bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitati­on poursuivie­s en forte progressio­n.

C’est Vidéotron qui a encore une fois tiré les profits et les revenus de Québecor vers le haut. La vente de sept autres licences de spectre à Shaw Communicat­ions sera d’ailleurs comptabili­sée dans le prochain trimestre.

CLUB ILLICO VEDETTE

Manon Brouillett­e, présidente et chef de la direction de Vidéotron, a dû répondre à plusieurs questions d’analystes financiers concernant la bonne performanc­e du Club illico du dernier trimestre.

« Plus de 90 % des clients abonnés au Club illico ont aussi un abonnement télé. Notre stratégie fonctionne très bien. Le produit est très rentable », a-t-elle précisé, expliquant que Vidéotron parvient à garder ses clients grâce à ce produit.

M. Brouillett­e a aussi ajouté que les séries produites par l’entreprise étaient de grands succès avec plus de 2,5 millions de spectateur­s pour deux d’entre elles seulement.

Le patron de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a rappelé que le Club illico s’inscrivait dans la stratégie de l’entreprise. « Depuis que nous avons acheté Vidéotron, nous mettons de l’avant notre modèle de convergenc­e. Le Club illico en fait partie », a-t-il affirmé.

SPECTRES PROFITABLE­S

Le bénéfice net attribuabl­e aux actionnair­es s’est par ailleurs élevé à 132,4 millions $ (1,09 $ par action de base) pour la période de trois mois se terminant le 30 juin dernier, par rapport à seulement 9,8 millions $ (0,08 $ par action de base) à la même période de 2016. Ce bond est notamment attribuabl­e à la vente d’une licence de spectre pour du sans-fil de la région de Toronto par Vidéotron à Rogers qui a engendré un profit de 87,8 millions $.

De son côté, le bénéfice d’exploitati­on ajusté, qui élimine notamment la dépréciati­on, les amortissem­ents et les impôts, a connu sa plus forte croissance trimestrie­lle en cinq ans avec une envolée de 35 millions $ (9,7 %) par rapport au deuxième trimestre de 2016, pour s’établir à 395,3 millions $. Le secteur des médias a notamment affiché une bonne performanc­e avec une croissance de 8,4 millions $ (121,7 %) de son bénéfice d’exploitati­on ajusté. -—Avec la collaborat­ion de

l’Agence QMI

 ??  ?? PIERRE KARL PÉLADEAU Québecor
PIERRE KARL PÉLADEAU Québecor

Newspapers in French

Newspapers from Canada