Les profits de Québecor bondissent
Plus forte croissance trimestrielle du bénéfice d’exploitation ajusté en 5 ans
Les choses évoluent rondement pour Québecor qui voit ses profits bondir de 4 % au deuxième trimestre comparativement à la même période l’an dernier, a annoncé l’entreprise hier.
« Je suis très fier de cette forte croissance », a dit d’entrée de jeu Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor, aux analystes financiers lors de l’appel consacré aux résultats, hier.
Les revenus globaux de Québecor sont en croissance avec une hausse de 4 %, soit 39,6 millions $ de plus par rapport à la même époque en 2016, pour s’établir à 1,03 milliard $ au deuxième trimestre.
Le PDG de Québecor n’a pas manqué de souligner l’excellent rendement du secteur Télécommunications. Il a mentionné le redressement marqué de la rentabilité d’exploitation du secteur Média, Québecor générant un bénéfice d’exploitation ajusté et un bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies en forte progression.
C’est Vidéotron qui a encore une fois tiré les profits et les revenus de Québecor vers le haut. La vente de sept autres licences de spectre à Shaw Communications sera d’ailleurs comptabilisée dans le prochain trimestre.
CLUB ILLICO VEDETTE
Manon Brouillette, présidente et chef de la direction de Vidéotron, a dû répondre à plusieurs questions d’analystes financiers concernant la bonne performance du Club illico du dernier trimestre.
« Plus de 90 % des clients abonnés au Club illico ont aussi un abonnement télé. Notre stratégie fonctionne très bien. Le produit est très rentable », a-t-elle précisé, expliquant que Vidéotron parvient à garder ses clients grâce à ce produit.
M. Brouillette a aussi ajouté que les séries produites par l’entreprise étaient de grands succès avec plus de 2,5 millions de spectateurs pour deux d’entre elles seulement.
Le patron de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a rappelé que le Club illico s’inscrivait dans la stratégie de l’entreprise. « Depuis que nous avons acheté Vidéotron, nous mettons de l’avant notre modèle de convergence. Le Club illico en fait partie », a-t-il affirmé.
SPECTRES PROFITABLES
Le bénéfice net attribuable aux actionnaires s’est par ailleurs élevé à 132,4 millions $ (1,09 $ par action de base) pour la période de trois mois se terminant le 30 juin dernier, par rapport à seulement 9,8 millions $ (0,08 $ par action de base) à la même période de 2016. Ce bond est notamment attribuable à la vente d’une licence de spectre pour du sans-fil de la région de Toronto par Vidéotron à Rogers qui a engendré un profit de 87,8 millions $.
De son côté, le bénéfice d’exploitation ajusté, qui élimine notamment la dépréciation, les amortissements et les impôts, a connu sa plus forte croissance trimestrielle en cinq ans avec une envolée de 35 millions $ (9,7 %) par rapport au deuxième trimestre de 2016, pour s’établir à 395,3 millions $. Le secteur des médias a notamment affiché une bonne performance avec une croissance de 8,4 millions $ (121,7 %) de son bénéfice d’exploitation ajusté. -—Avec la collaboration de
l’Agence QMI