Le Journal de Montreal

Samuel Piette est comme un poisson dans l’eau

- DAVE FONTAINE

Le milieu défensif de l’Impact Samuel Piette avait des allures de vétéran à son premier match avec l’équipe, samedi, contre l’Union de Philadelph­ie, dans un gain de 3 à 0.

Le Québécois ne cesse de s’attirer les louanges de ses coéquipier­s et de ses entraîneur­s, ayant réussi 91,7 % de ses passes et récupéré 10 ballons, deux sommets chez l’Impact.

« C’est sûr qu’il faut toujours être critique envers soi-même. Personnell­ement, je crois que j’ai fait un bon match, a avoué Piette. J’ai plus ou moins lu les critiques. J’essaie de me tenir loin de ça, qu’elles soient positives ou négatives. Ce qui m’importe, c’est le feed-back des entraîneur­s et de mes coéquipier­s. Je veux gagner le respect des gens ici et je crois que je l’ai gagné avec mon premier match. »

BONNE CHIMIE

Piette n’a pas semblé nerveux et il soutient que la communicat­ion avec ses coéquipier­s sur le terrain a facilité son travail.

« Je me suis senti très à l’aise sur le terrain, avec Laurent [Ciman] et Victor [Cabrera] qui me guidaient beaucoup en arrière, a expliqué le principal intéressé. Avec Pat [Bernier] aussi, on a eu une bonne communicat­ion et ça m’a aidé à bien m’adapter et à demeurer calme. »

Mauro Biello avait confié être impression­né par le travail de Piette lorsqu’il a représenté le Canada à la Gold Cup cet été, avant que l’Impact ne fasse son acquisitio­n. Et dès ses premières minutes avec le Bleu-blanc-noir, l’athlète de 22 ans a affiché la même efficacité, tant pour la récupérati­on du ballon que pour la relance.

« Il a fait une excellente performanc­e. Je pense que ce qu’on a vu à la Gold Cup, il a été capable de le reproduire, a souligné le l’entraîneur-chef. Des fois, ça peut avoir l’air simple, mais c’est difficile d’être efficace comme ça dans la relance. Il a été capable de casser le jeu et de réengager “Dzema” [Dzemaili] Patrice [Bernier] et les autres gars devant lui. C’est comme ça qu’on est difficile à arrêter. »

MATCH SPÉCIAL

Avec Marco Donadel et Hernan Bernardell­o qui soignent des blessures, la venue de Piette arrive à point et donne des munitions à Biello. Le numéro 29 pourrait fort bien obtenir son deuxième départ demain contre le Fire de Chicago, son premier à Montréal.

«J’étais un peu nerveuxé avant d’effectuer mon premier match en MLS pour l’Impact. C’est sûr qu’à Montréal, il va y avoir un autre petit stress qui va être différent, a-t-il mentionné. Je sais qu’il va y avoir ma famille et mes amis dans les estrades, le contact avec les partisans va être plus direct. Mais d’avoir fait mes débuts à l’extérieur m’enlève un poids de sur les épaules. »

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