Le Journal de Montreal

Zidane savoure un 7e titre avec le Real

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MADRID | (AFP) Et de sept pour Zinédine Zidane ! Son Real Madrid a remporté la Supercoupe d’Espagne aux dépens d’un FC Barcelone fantomatiq­ue hier au stade Santiago-Bernabeu (2-0), confirmant sa nette victoire du match aller (3à 1) et décrochant le septième trophée de l’ère Zizou.

Largement au-dessus du Barça en première période, le Real a marqué par Marco Asensio (4e) puis Karim Benzema (39e) pour assommer un Barça en pleine crise et toujours aussi déboussolé depuis la perte de son attaquant brésilien Neymar, parti au Paris Saint-Germain.

C’est le septième titre conquis par les Madrilènes sur neuf possibles depuis la nomination de Zidane sur le banc en janvier 2016 et le deuxième cette saison après la Supercoupe d’Europe gagnée contre Manchester United (2-1).

Ces 10 dernières années, difficile de se souvenir d’un Clasico qui ait été autant dominé par le Real. Difficile aussi de retrouver un duel entre les deux équipes où le Real ait ainsi confisqué la possession du ballon.

ORPHELINS DE NEYMAR

Sous la direction du Français, cela fait 68 matchs officiels consécutif­s que le Real marque au moins un but par rencontre. Et si l’équipe merengue tient ce rythme d’enfer, on voit mal qui pourrait lui tenir tête cette saison.

En première période au stade Santiago-Bernabeu, rarement le Barça aura été aussi malmené et méconnaiss­able. Au point que le score aurait pu être de 3 à 0 ou 4 à 0 à la pause et que le public du Bernabeu, aux anges, s’est mis à scander des « Olé ! » retentissa­nts pendant que le Barça courait derrière le ballon.

On sentait au coup d’envoi que l’entraîneur Ernesto Valverde avait construit une équipe davantage faite pour ne pas sombrer que pour tenter de gagner : cinq milieux de terrain et seulement deux attaquants, Luis Suarez et Lionel Messi, plus que jamais orphelins de Neymar.

Le duo a eu beau se démener devant, le manque de joueurs capables de combiner avec eux était criant en l’absence du capitaine Andres Iniesta, blessé, et faute de recrues.

Messi ne s’est dépêtré qu’une fois de la défense adverse et c’était pour trouver la transversa­le à angle fermé (52e).

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