Une saison chargée que Grenier ne regrette pas
Quand elle a poussé l’audace de terminer 13e du super-G à Saint-Moritz en janvier 2015, à seulement son troisième départ en Coupe du monde, l’univers du ski alpin venait d’être prévenu de l’arrivée de Valérie Grenier.
Puis, avec une médaille d’or en descente, une d’argent en super-G et une septième place en slalom géant aux championnats mondiaux juniors en 2016, la Franco-Ontarienne a signifié une polyvalence qu’elle a appliquée dès l’hiver dernier à sa deuxième saison complète en Coupe du monde. Cette capacité de se partager entre les épreuves techniques et de vitesse comporte toutefois ses exigences.
« C’était peut-être un peu trop que de faire toutes les disciplines, mais je ne le regrette pas. Si c’était à refaire, je le referais. Ç’a été une bonne expérience. J’ai été très occupée puisque c’était une course après l’autre et je n’ai jamais pu revenir à la maison entre octobre et mars. J’avais des pauses en Europe, mais ce n’est pas comme revenir chez moi pour revoir mes parents et vivre un peu dans mes affaires », a constaté la skieuse membre du club Mont-Tremblant.
MOINS DE SLALOM
Grenier a réussi à obtenir au moins un résultat dans le top 30 dans les quatre disciplines, son meilleur étant certes sa 16e place à la descente de Lake Louise, le 3 décembre. Dans son bilan du dernier hiver, la skieuse de 20 ans a cependant convenu avec les entraîneurs de moins s’investir en slalom, sinon en entraînement seulement pour les besoins de l’épreuve du combiné.
« C’est mieux de me concentrer sur le géant et la vitesse. Il n’y en a pas beaucoup qui font toutes les disciplines en Coupe du monde parce que c’est vraiment difficile. Ça prend beaucoup d’énergie, mentalement aussi. Si je veux percer et faire partie des meilleures, je dois me concentrer sur moins de disciplines », concède-t-elle.