Le ministère réprimande la Ville
La Municipalité de Coteaudu-Lac a été rappelée à l’ordre par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) au sujet de l’attribution de contrats, à la suite d’une plainte d’un citoyen.
Dans une lettre émise en juillet, le ministère indique que la Ville a contrevenu plusieurs fois à la Loi sur les cités et villes. Elle a notamment divisé la réalisation des travaux d’agrandissement de la caserne en une multitude de contrats, sans être en mesure de démontrer en quoi ce mode de gestion était avantageux.
DIVISION DES TRAVAUX
Deux contrats concernant le même projet et le même type de travaux ont aussi été octroyés au même fournisseur, alors qu’« aucun motif de saine administration » ne justifiait cette division, selon le MAMOT.
En effet, un contrat de 8950 $ et un autre de 19 500 $ ont été accordés pour l’installation de pieux servant à stabiliser les fondations de l’annexe de la caserne.
La dépense totale associée à ce mandat a dépassé de 35 % le montant convenu au départ.
INITIATIVES DOUTEUSES
Le maire de Coteau-du-Lac s’est également substitué au conseil municipal et au directeur général de la Ville à plusieurs reprises, alors que cela lui est interdit.
Guy Jasmin a entre autres embauché directement un employé et empêché la suspension d’un autre, alors que seul le conseil municipal peut, par résolution, prendre ces décisions.
Pour des travaux de réfection de la voirie, le maire a pris l’initiative de négocier directement avec l’entrepreneur pour diminuer les coûts du projet.
Il est aussi intervenu auprès des fonctionnaires municipaux dans le cadre de l’agrandissement de la caserne, plutôt que de passer par le directeur général.