L’industrie du taxi veut une modernisation
Téo Taxi et le reste de l’industrie s’entendent
Alexandre Taillefer et l’industrie du taxi s’unissent pour la première fois et suggèrent à Québec un système de location de permis de taxi pour tous, y compris les chauffeurs Uber.
La majorité de l’industrie s’entend sur une modernisation comprenant un système de location de permis qui pourraient changer de main plusieurs fois par jour, ce qui permettrait une rentabilisation des permis.
Dans chaque région, les chauffeurs loueraient un permis à un taux horaire. Cette location et l’attribution de permis de taxi se feraient via une plateforme web. Actuellement, Téo Taxi loue ses permis à la semaine au coût de 170 $ chacun.
COMME UBER
Ce système permettrait à tous d’être sur le même pied d’égalité, les compagnies de taxi ainsi que les autres comme Uber.
« On doit travailler ensemble pour que [tous] puissent vivre décemment de leur travail », a dit Alexandre Taillefer, fondateur de Téo Taxi, hier.
Pour y parvenir, Taxelco, dont l’associé principal est M. Taillefer, le Comité provincial de concertation et de développement de l’industrie du taxi (CPCDIT) et le Regroupement des propriétaires de taxi de Montréal (RPTM) font front commun pour réfléchir à la modernisation de leur industrie. Ce regroupement représenterait plus de 90 % des chauffeurs de taxi au Québec.
« On a réussi quelque chose qui n’a pas été possible précédemment, soit faire front commun », a souligné l’ex-dragon aux côtés de Guy Chevrette, porte-parole du CPCDIT, et de Kamla Sabbah, VP du RPTM.
Cette modernisation passerait, entre autres, par la location de permis de taxi via une plateforme de location et d’attribution uniforme dans toute la province.
« Avec une seule plateforme pour tous, la gestion sera plus facile », dit M. Taillefer.
Des aspects comme la fiscalisation et une refonte de la formation des chauffeurs font aussi partie du plan de modernisation visant, entre autres, à l’amélioration de l’expérience client et des conditions de travail des chauffeurs.
Uber n’avait pas rendu notre appel, hier, en fin de journée, pour commenter.