Lutter contre le terrorisme
Encore une attaque terroriste meurtrière, cette fois à Barcelone. Déjà en Espagne un débat s’élève : l’attentat était-il prévisible ? Après tout, la fourgonnette a foncé dans une des grandes artères piétonne et touristique de Barcelone. Les autorités semblent impuissantes devant la boucherie terroriste islamiste qui s’installe un peu partout. Pourtant, les véritables soutiens de l’islamisme, et donc du terrorisme, sont connus.
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Pourquoi le travail policier est-il si difficile ? La lutte contre le terroriste au quotidien est un problème policier. Le lent et pénible travail d’infiltration des groupes terroristes ne se discute pas sur la place publique. Les policiers espagnols ont d’autant plus de difficultés à entrer dans les nouveaux réseaux terroristes islamistes que ceux-ci se sont bien souvent formés à l’extérieur de l’Espagne, dans les territoires de l’État islamique. Le lavage de cerveau des terroristes de l’État islamique, leur entraînement et leurs réseaux de contacts les rendent particulièrement dangereux.
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Combien sont-ils ? Où se cachent-ils ? Personne ne connaît la réponse exacte à ces questions. Mais il est à peu près certain que les attentats vont se multiplier au cours des prochaines années. Les sources conservatrices évoquent le chiffre de 3000 terroristes qui seraient de retour de Syrie et d’Irak.
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Faut-il critiquer les autorités policières de Barcelone ? Il est illusoire de croire que les mesures policières sont suffisantes pour prévenir les attaques terroristes. Ces mesures peuvent aider, mais elles ne peuvent pas réduire la menace à néant. Historiquement, les terroristes ont toujours fini par trouver une façon de contourner les mesures policières.
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Comment stopper le terrorisme islamiste ? La seule véritable façon d’arrêter le terrorisme est militaire et politique. Les ennemis réels contre lesquels nous nous battons sont connus. Il s’agit de certains pays, comme l’Arabie saoudite, et du fondamentalisme religieux islamique. Mais aucun pays dans le monde ne veut confronter directement ces ennemis-là. L’Arabie saoudite et les autres pays islamistes achètent trop d’armements et trop de produits de toutes sortes pour que nos gouvernements aient le courage de leur résister. Pourtant, ces pays répandent, financent et entretiennent partout dans le monde une idéologie islamiste qui nourrit les terroristes islamistes. Lutter contre les pays qui propagent l’islamisme n’est pas facile parce que cela implique que les démocraties doivent faire front commun, comme pour la Corée du Nord. Et on voit avec quels médiocres résultats.
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Pourquoi lutter contre l’idéologie islamiste est-il si difficile ? L’idéologie religieuse est quant à elle un sujet tabou, en particulier aux États-Unis. Pourtant, le fondamentalisme des islamistes est ennemi de la démocratie. Ainsi, le voile, qui est interdit dans plusieurs pays musulmans parce qu’il est un symbole puissant de l’islamisme, est considéré par plusieurs bienpensants de nos sociétés comme un droit et un choix personnel. En réalité, il constitue un symbole politique, une propagande pro-islamiste évidente, une incitation perpétuelle à refuser la démocratie. Le problème est que lutter contre les dogmes islamistes revient tôt ou tard à lutter contre des dogmes qui sont partagés par d’autres religions qui, elles, ne font pas la promotion du terrorisme. Bien plus, la simple remise en question de ces dogmes islamistes peut heurter de nombreux musulmans non islamistes. Cette remise question risque de les pousser vers l’islamisme. Malheureusement, nos démocraties n’ont probablement pas d’autres choix de que de s’attaquer aux dogmes religieux islamistes ainsi qu’aux pays qui en font la promotion. Sinon, les islamistes risquent de gagner.