Le Journal de Montreal

Nos milléniaux s’en sortent mieux qu’ailleurs au pays Les patrons québécois souhaitent préserver des acquis de l’ALENA

Les jeunes Québécois font meilleure figure sur le marché canadien

-

AGENCE QMI | Les acheteurs québécois dans la tranche d’âge de 25 à 30 ans s’en sortent mieux que les autres Canadiens sur le marché de l’immobilier, selon une nouvelle enquête sur les milléniaux.

Mené pour le compte de Royal LePage, le sondage Léger indique que 89 % des acheteurs québécois de cette tranche d’âge sont d’avis que détenir une propriété est un investisse­ment sûr. Il s’agit du taux le plus élevé au pays, selon cette enquête dévoilée hier.

Les milléniaux du Québec soutiennen­t d’ailleurs que les prix des propriétés restent toujours accessible­s pour eux, contrairem­ent à la situation dans certaines parties du Canada où le prix des maisons est extrêmemen­t élevé.

« Au Québec, la masse critique des milléniaux a tendance à avoir une bonne connaissan­ce de l’immobilier, faisant souvent leur entrée sur le marché avec un ensemble précis de demandes fondées sur le maintien de leur style de vie actuel », a indiqué dans un communiqué David Tardif, courtier immobilier chez Royal LePage Altitude à Montréal.

L’étude souligne que les milléniaux au Québec, avec un budget potentiel de 350 000 $, veulent être propriétai­res d’une maison de plain-pied avec 3 chambres à coucher et 1,5 salle de bain, dans la région du Grand Montréal ou ailleurs.

FREINS

Seulement 23 % des répondants au Québec disent ne pas vouloir procéder à l’achat d’une maison au cours des cinq prochaines années par manque de moyens, indique l’enquête. Et lorsqu’ils retardent l’acquisitio­n d’une résidence, les deux raisons principale­ment citées sont l’insécurité d’emploi et le fait de ne pas avoir un budget suffisant leur permettant d’avoir leur résidence rêvée.

« S’ils ne dénichent pas la propriété qu’ils désirent, plusieurs de ces acheteurs potentiels continuero­nt à louer jusqu’à ce qu’ils aient économisé assez d’argent pour pouvoir se permettre un achat qui correspond à leurs critères. Cela dit, le plus longtemps ils attendent, le plus ils risquent de se faire écarter du marché, car les prix des maisons augmentent plus rapidement que leur capacité à épargner. »

Au pays, en raison de la valeur élevée des résidences dans plusieurs marchés, seulement 36 % des milléniaux estiment qu’il est réaliste de croire qu’ils trouveront une propriété dans ce segment du marché. Commerce avec les États-Unis

AGENCE QMI | Au lendemain de l’ouverture des négociatio­ns sur l’ALENA entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) a tenu à rappeler qu’il souhaite voir avancer plusieurs dossiers dans le cadre de ces discussion­s.

« Si des éléments de l’ALENA sont aujourd’hui perfectibl­es ou à moderniser, il demeure que sa renégociat­ion doit aussi être l’occasion de renforcer certains acquis naturellem­ent bénéfiques pour les trois pays et pour les entreprise­s de toute taille », a souligné Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ, dans un communiqué diffusé hier.

DOSSIERS PRIORITAIR­ES

Parmi les dossiers que le CPQ juge prioritair­es, on compte ceux-ci :

– l’harmonisat­ion des normes environnem­entales. « S’il est souhaitabl­e que l’ALENA puisse contribuer à lutter contre les changement­s climatique­s et réduire les impacts environnem­entaux, il faut maintenir le cap sur une simplifica­tion du fardeau réglementa­ire », note le CPQ;

– la préservati­on du chapitre 19 de l’ALENA, qui comporte des mécanismes de règlements des litiges ;

– la protection du système canadien de gestion de l’offre en agricultur­e dans l’industrie agricole;

– la préservati­on de l’exception culturelle, pour protéger les production­s canadienne­s, québécoise­s et francophon­es ;

– la réciprocit­é dans l’accès aux marchés publics, tout en reconnaiss­ant la légitimité de certains seuils visant à faciliter le recours à des fournisseu­rs locaux.

« Si tous les partis négocient de bonne foi, la modernisat­ion de l’ALENA peut représente­r une occasion historique de renforcer le partenaria­t et l’intégratio­n économique de nos trois pays, au bénéfice de la prospérité des entreprise­s et des travailleu­rs de l’ensemble du continent », a affirmé M. Dorval.

 ?? PHOTO FOTOLIA ?? IMMOBILIER Le45,)llé-)a785d75 7ébec54.76)e--e-65 d2a)lle734517e­5le45p3)85de45p3.p3)é6é45 3e46e-656.7j.7345acce44)ble45p.735e78,5 c.-63a)3e,e-65à5la54)67a6).-5da-45 ce36a)-e45pa36)e45d75Ca-ada0
PHOTO FOTOLIA IMMOBILIER Le45,)llé-)a785d75 7ébec54.76)e--e-65 d2a)lle734517e­5le45p3)85de45p3.p3)é6é45 3e46e-656.7j.7345acce44)ble45p.735e78,5 c.-63a)3e,e-65à5la54)67a6).-5da-45 ce36a)-e45pa36)e45d75Ca-ada0

Newspapers in French

Newspapers from Canada