37 jours à vélo pour s’y rendre
L’Ironman Mont-Tremblant attire inévitablement de joyeux spécimens. Dans le cas de l’Américain Mike Green, force est d’admettre qu’il est dans une classe à part.
Originaire du Colorado, l’homme de 43 ans a parcouru la route entre Aspen et Tremblant à vélo afin de venir participer à l’événement. Arrivé dans les Laurentides la semaine dernière, Green a complété le parcours en 37 jours.
« C’était un choix facile de sélectionner Tremblant comme destination pour ce voyage, a témoigné Green, qui avait aussi participé à cette épreuve québécoise Ironman en 2014. C’est tellement bien organisé ici et il y a un fantastique support aux athlètes. »
« Parmi toutes les épreuves Ironman, c’est également ici qu’on retrouve, et de loin, la plus belle médaille remise à ceux qui finissent le parcours », a ajouté Green, mi-sérieux, mi-blagueur.
PROFITER DE L’ATMOSPHÈRE
Au total, plus de 2000 triathlètes provenant d’une cinquantaine de pays doivent prendre le départ de la course, ce dimanche 20 août. Chacun d’entre eux doit enchaîner 3,8 km de nage, 180 km de vélo et un marathon de 42,2 km. Les participants ont un maximum de 17 heures pour y arriver.
S’il a déjà complété un Ironman en 10 h 42 min 55 s il y a quelques années, Green croit qu’il risque plutôt de compléter la présente épreuve en plus ou moins 15 heures ce dimanche.
« Je n’ai plus la même forme qu’avant, je ne suis pas ici pour battre mon record personnel, mais davantage pour profiter de l’endroit et de l’atmosphère », a-t-il admis.
ÉMERVEILLÉ PAR LE QUÉBEC
En attendant la course, Green a proposé ses services pour faire un peu de bénévolat, à l’enregistrement des participants, cette semaine.
« Participer à une course Ironman, c’est aussi une façon merveilleuse de rencontrer des gens », a indiqué l’Américain.
Quand on fait 37 jours pour s’y rendre, c’est aussi une belle façon de voir du pays. S’il affectionne particulièrement les Rocheuses, d’où il est originaire, Green s’est dit impressionné par certains paysages des Hautes-Laurentides et par le parc linéaire « Le P’tit Train du Nord ». Sur sa route vers Tremblant, il aura aussi évité les violentes tempêtes de l’Iowa avant de traverser le Michigan et l’Ontario.