Le Journal de Montreal

Une idée pour rêver

- DAVE LÉVESQUE

Les États-Unis, le Mexique et le Canada vont déposer une candidatur­e conjointe pour l’organisati­on de la Coupe du monde de soccer de 2026, et la ville de Montréal entend présenter des matchs.

L’initiative est bien accueillie dans le monde du soccer montréalai­s. Patrice Bernier, dont le père, Jean, a participé à l’organisati­on de nombreux évènements de soccer internatio­naux à Montréal, accueille la nouvelle avec enthousias­me.

« Ça serait spécial. Si ça fonctionne, ça serait extraordin­aire. Tu ne peux pas avoir des matchs au Canada sans avoir de match à Montréal. »

L’actuel capitaine de l’Impact et membre de la sélection canadienne ne dirait pas non si on lui offrait de contribuer d’une façon ou d’une autre si une telle opportunit­é se matérialis­e.

« On m’en a déjà parlé. Ça serait intéressan­t de faire partie de ce projet. Pas juste en tant qu’athlète, mais aussi en tant que fan de soccer.

Ça serait bien de voir ce qui se passe derrière la scène et de pouvoir dire que j’ai fait partie d’un groupe qui a amené la Coupe du monde à Montréal. »

RÉALISABLE

Lloyd Barker, qui a porté les couleurs de l’Impact de même que celles de la Jamaïque sur la scène internatio­nale, espère qu’aucun bâton ne viendra se placer dans les roues d’une candidatur­e montréalai­se.

« C’est une idée formidable, mais il faut se demander si la politicail­lerie s’en mêlera. On peut croire qu’avec le BMO Field, qui est le stade de l’équipe nationale, il y aura des matchs à Toronto. »

Bernier croit toutefois que c’est un projet réalisable.

« Je pense que c’est faisable. Il y a des pays qui n’avaient aucune infrastruc­ture et qui l’ont eu. S’il y a une volonté, il y a une possibilit­é. Le budget, ça peut se régler. »

METTRE MONTRÉAL SUR LA CARTE

Pour Patrice Bernier, c’est une occasion unique de mettre Montréal en valeur sur la scène mondiale avec des foules de plus de 50 000 spectateur­s.

« Monsieur [Denis] Coderre disait qu’il voulait attirer des évènements à Montréal pour que la ville soit reconnue mondialeme­nt et sportiveme­nt. Une Coupe du monde, ça ne peut pas être mieux que ça. »

Et où se joueraient les matchs? Il n’y a pas vraiment d’autre option que le Stade olympique. Or, il faudrait y aménager une surface en gazon naturel, ce qui est une obligation de la part de la FIFA. Barker n’y voit pas de problème.

« Ils ont peut-être eu un problème dans le passé pour y mettre du gazon pour un match de l’Impact, mais je ne pense pas que ça serait un problème pour une rencontre entre l’Espagne et la France. »

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